Le dossier du Sahara occidental connaît une accélération diplomatique sans précédent avec l’alignement progressif de nombreuses capitales sur la position marocaine. La France a franchi un cap décisif en soutenant officiellement le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, rejoignant ainsi l’Estonie et la Hongrie dans cette reconnaissance.
Cette évolution stratégique a provoqué une réaction immédiate d’Alger, qui a rappelé son ambassadeur de Paris, illustrant la profonde fracture que génère cette question dans les relations maghrébines et africaines. L’onde de choc s’est amplifiée avec la prise de position spectaculaire de Jacob Zuma, figure emblématique de la politique sud-africaine.
En exprimant publiquement son adhésion au projet marocain, l’ancien chef d’État a bouleversé les équilibres continentaux et placé son pays dans une situation diplomatique inédite. Cette déclaration revêt une importance particulière compte tenu du poids historique de Pretoria dans le soutien aux mouvements de libération africains.
L’offensive diplomatique algérienne en urgence
Face à cette défection majeure, Alger a déployé une diplomatie de crise en dépêchant immédiatement une délégation de haut niveau vers l’Afrique du Sud. Cette mission d’urgence vise à consolider les positions traditionnelles de Pretoria et à éviter un effondrement en cascade du soutien africain au Front Polisario.
L’influence de Zuma dépasse largement le cadre symbolique, s’enracinant dans des réseaux économiques et politiques substantiels. Son parti contrôle une représentation parlementaire significative et entretient des liens étroits avec les secteurs énergétiques, notamment autour du projet de gazoduc Nigeria-Maroc.
Le basculement continental en marche
L’Algérie se trouve désormais confrontée à un isolement diplomatique croissant sur le continent africain. Après les ralliements successifs de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Rwanda au plan marocain, la possible défection sud-africaine constituerait un tournant historique. Les prochains mois pourraient ainsi entraîner une véritable révolution diplomatique à plus large échelle. Membre des BRICS, l’Afrique du Sud pourrait œuvrer en interne pour que d’autres pays, comme la Chine ou l’Inde se positionnent, eux aussi, sur ce dossier particulièrement sensible.




Jacob Zuma …alias djadja….quand il était au pouvoir il disait le contraire…..