Mines au Maghreb : un potentiel gisement de cuivre annoncé

Le Maghreb ne se limite pas à son patrimoine culturel ou à ses paysages arides. En profondeur, cette région regorge de richesses minérales longtemps convoitées. Algérie, Tunisie et Maroc ont vu s’implanter des projets liés au fer, au phosphate, au plomb ou encore au manganèse. Cette concentration de ressources attire régulièrement des acteurs majeurs du secteur minier, en quête de nouveaux sites à fort potentiel. Au Maroc, une société a découvert un potentiel gisement de cuivre dans les montagnes marocaines du Haut Atlas.

Un projet exploratoire qui change la donne

C’est dans la zone reculée de Lalla Aziza que la société Royal Road Minerals a concentré ses efforts. L’entreprise y a mené des premiers sondages, avec une série de forages réalisés. Les données annoncées sont encourageantes : plusieurs forages ont révélé la présence de cuivre en quantités jugées particulièrement intéressantes. À titre d’exemple, certaines zones ont révélé la présence du métal rouge sur des longueurs de 17 et 19 mètres, avec des concentrations respectives de 1,3 % et 1,1 %, des niveaux jugés suffisants pour envisager une exploitation du gisement.

Ces données laissent entrevoir une possibilité d’exploitation à ciel ouvert, ce qui réduit considérablement les coûts d’extraction. Pour les acteurs du secteur, cela peut représenter une opportunité stratégique, tant pour amorcer rapidement une production que pour évaluer le potentiel élargi du site à moyen terme. Le site de Lalla Aziza semble donc répondre à des critères clés susceptibles d’attirer des investissements et d’ouvrir la voie à d’autres campagnes exploratoires dans la même région.

Un atout pour la stratégie minière du Maroc

Le Maroc cherche à renforcer sa position dans le domaine minier, au-delà de sa domination dans le phosphate. Le cuivre, de plus en plus recherché dans l’industrie technologique et les énergies renouvelables, représente une valeur stratégique. Disposer d’un gisement national prêt à être exploité pourrait réduire la dépendance aux importations et soutenir les ambitions industrielles du pays.

Lalla Aziza pourrait ainsi devenir un point d’ancrage pour une nouvelle phase d’exploitation minière marocaine, en cohérence avec les objectifs de développement économique local. Si les prochains travaux confirment les premières découvertes, le Haut Atlas pourrait bien accueillir l’un des futurs pôles de production de cuivre les plus dynamiques de la région. Cette annonce redonne un coup de projecteur au potentiel minier du Maghreb, une richesse longtemps sous-estimée mais désormais au centre des convoitises.

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