Pétrole au Maghreb : ce pays tente de renaître de ses cendres avec d'importants accords

La Libye cherche à tourner la page des années de crise politique qui ont freiné son économie et déstabilisé ses exportations. Le pays mise aujourd’hui sur son potentiel pétrolier pour accélérer sa reconstruction et renforcer sa place parmi les producteurs majeurs d’Afrique du Nord.

La Compagnie publique libyenne du pétrole (NOC) a annoncé la conclusion de nouveaux partenariats avec les géants BP et Shell. Ces accords prévoient des opérations d’exploration et de développement sur plusieurs sites pétroliers et gaziers. Selon la NOC, le groupe britannique BP prépare d’ailleurs la réouverture de ses bureaux à Tripoli d’ici fin 2025, signe d’un retour progressif de la confiance des investisseurs internationaux.

La Libye produit actuellement environ 1,4 million de barils par jour. Son ambition est d’atteindre rapidement 1,6 million de barils, le niveau qui prévalait avant les conflits. À moyen terme, l’objectif est encore plus élevé c’est-à-dire franchir le seuil des 2 millions de barils par jour grâce à de nouveaux puits et à la remise en état des infrastructures.

Ces perspectives sont encourageantes pour l’économie libyenne, qui dépend largement des revenus des hydrocarbures. La reprise des investissements, notamment par des groupes comme BP et Shell, pourrait stimuler la croissance, créer de l’emploi et générer des recettes publiques vitales.

Outre ces deux compagnies, des discussions sont également engagées avec d’autres opérateurs internationaux intéressés par le potentiel encore sous-exploité du pays. Ces projets s’inscrivent dans une volonté plus large de renforcer la capacité de production tout en modernisant les installations et en améliorant la sécurité sur les sites.

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