Jacob Zuma, figure historique de la lutte anti-apartheid et ancien président sud-africain (2009-2018), reste un acteur influent des débats sur l’avenir du continent. Lors d’une allocution à l’Université d’Accra (Ghana) le 21 août 2025, il a réaffirmé sa conviction : l’Afrique ne pourra affronter les défis globaux qu’à travers une intégration économique renforcée, avec en ligne de mire une monnaie unique pour briser les chaînes de la dépendance.
Un discours qui rejoint les nombreux échanges autour de la fragmentation monétaire qui handicape les échanges intra-africains, avec des taux de change défavorables et une compétitivité affaiblie pour les économies locales. Une situation qui perpetue la domination des devises étrangères, comme le dollar, et entrave l’autonomie du continent.
Une monnaie unique pour libérer le potentiel africain
C’est pourquoi, lors de son intervention au Ghana, Jacob Zuma a ouvertement défendu l’idée d’une monnaie commune comme levier de transformation. Prendre une telle décision réduirait les coûts de transaction, stabiliserait les marchés et renforcerait la Zone de libre-échange continentale (ZLECAf).
Selon lui, cet outil permettrait aux pays africains de coordonner leurs politiques économiques, favorisant une croissance plus inclusive et moins dépendante des puissances extérieures. Une manière de se reposer sur le continent en lui-même. Pour cela toutefois, les travaux s’annoncent important. Il faudrait notamment ajouter à la création d’une monnaie unique, un système financier compatible avec les régulations de tous les pays ainsi qu’un système d’échange fiable.
Un appel mobilisateur pour la jeunesse
Devant un public enthousiaste d’étudiants et de responsables, Jacob Zuma a également rappelé le rôle clé de l’éducation et de l’impact de l’engagement des jeunes dans ce projet. Pour lui, la jeunesse africaine doit s’emparer de ce combat, en imaginant des solutions innovantes et en renforçant la coopération au sein du continent, surtout à l’heure du numérique ou les possibilités sont donc plus nombreuses qu’auparavant.




C’est après avoir quitté le pourvoir d’Etat que nos anciens présidents e’ Afrique deviennent d’un coup inspiré et découvrir le panafricanisme des annonces.
Ouattara et ses amis ne veulent pas entendre ça.