Le Maroc s’apprête à franchir une étape décisive dans la modernisation de son armée de l’air. Le royaume finalise l’achat de 32 chasseurs furtifs F-35 Lightning II pour un montant estimé à 17 milliards de dollars. Cette transaction ferait du pays le premier État arabe à intégrer cet appareil de 5ᵉ génération, symbole de supériorité technologique dans le ciel.
Une commande qui redessine les équilibres régionaux
Selon le site spécialisé Africa Defense, Rabat a déjà obtenu le feu vert d’Israël, condition préalable imposée par Washington avant toute vente de F-35 à un pays arabe précise Bladi. La livraison s’étalerait sur 45 ans et inclurait le soutien logistique ainsi que la maintenance des appareils. Cette acquisition pourrait modifier la dynamique sécuritaire en Afrique du Nord et en Méditerranée.
Des analystes cités par Military Africa estiment que l’arrivée de ces avions furtifs risque de fragiliser l’équilibre militaire régional et de provoquer une nouvelle course à l’armement. Pour certains observateurs, le déploiement de ces appareils pourrait également renforcer l’interopérabilité entre le Maroc et ses partenaires de l’OTAN, ouvrant la voie à des coopérations renforcées dans le cadre de missions internationales, une dimension sur laquelle un futur lien explicatif pourra être intégré.
Un calendrier étalé et une stratégie plus large
Les premiers appareils ne devraient pas être opérationnels avant 2035. Le temps de formation des pilotes et la mise en place des infrastructures compatibles justifient ce délai. En parallèle, le royaume modernise aussi sa flotte actuelle : mise à niveau de ses F-16 Viper Block 72, acquisition d’avions espions Gulfstream G550 équipés de technologies israéliennes, et développement d’accords stratégiques avec les États-Unis, autant de volets qui s’inscrivent dans une stratégie de défense plus globale.
Une analyse comparative des flottes aériennes régionales pourrait être intégrée dans un second lien pour approfondir ce contexte. Sur le plan diplomatique, l’achat confirme le rôle de Rabat comme partenaire stratégique de Washington au Maghreb. Cette décision illustre également l’ancrage croissant du Maroc dans les dispositifs de défense multilatéraux.




Quand vous achetez un gadget, il faut nécessairement prendre le temps de lire le manuel d’utilisateur…dans le cas qui nous concerne, il faut lire AECA (Arms Export Control Act), surtout l’article ou il est dit que le ‘recipient’, le Maroc en l’occurrence doit maintenir les mêmes standards de sécurité prodigués par le gouvernement US. En clair, ne pas prendre le risque d’exposer le F-35 aux systèmes de défense aérienne S-400 et HQ-9 Algériens longue portée, puisque le USG n’a pas encore exposer ses F-35 sous la cocarde IAF lors de l’agression contre l’Iran