Un rapport du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), publié cette semaine, affirme que la Corée du Nord dispose d’une base militaire secrète à seulement 27 kilomètres de la frontière avec la Chine. Ce site abriterait des missiles balistiques intercontinentaux, dont certains à capacité nucléaire, soulevant des inquiétudes sur la sécurité régionale et internationale.
Une base secrète à proximité de la Chine
Selon le rapport du CSIS, think tank basé à Washington, la base se situe dans la province de Pyongan du Nord, au nord-ouest du pays. Identifiée comme la base de Sinpung-dong, elle n’apparaît pas dans les déclarations officielles de Pyongyang. Les analystes estiment qu’elle sert à stocker et potentiellement à déployer des missiles balistiques de longue portée, capables d’atteindre l’Asie de l’Est et le continent américain.
Du côté des États-Unis, cette découverte renforce les préoccupations déjà exprimées sur la capacité de la Corée du Nord à frapper au-delà de la région asiatique. Washington considère que le développement de missiles intercontinentaux à capacité nucléaire représente une menace directe pour sa sécurité nationale et celle de ses alliés. Ce type d’infrastructure militaire accroît, selon les experts américains, la difficulté de détecter et d’anticiper d’éventuelles opérations nord-coréennes.
L’emplacement suscite une attention particulière en raison de sa proximité immédiate avec la Chine, à moins de trente kilomètres de la frontière. Pékin, souvent perçu comme l’allié diplomatique le plus influent de Pyongyang, pourrait se trouver en première ligne en cas d’incident ou de crise majeure. Les experts rappellent que ces bases non déclarées compliquent la transparence exigée par les accords internationaux, notamment dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Un rappel du contexte nucléaire nord-coréen
Depuis les premiers essais balistiques nord-coréens dans les années 1990, la question du programme nucléaire du pays reste au centre des tensions internationales. Les sanctions onusiennes visent à freiner la modernisation de ces capacités, mais les progrès techniques constatés ces dernières années montrent que la Corée du Nord poursuit sa stratégie de dissuasion. Le développement de bases secrètes comme celle de Sinpung-dong illustre cette volonté de renforcer ses options militaires.
Les États-Unis et leurs alliés régionaux, tels que le Japon et la Corée du Sud, voient dans ces déploiements une menace directe. Plusieurs initiatives de dialogue, comme les sommets organisés entre 2018 et 2019, n’ont pas permis de parvenir à un accord durable. Ces révélations surviennent alors que les discussions diplomatiques restent au point mort, et que la communauté internationale cherche à maintenir la pression par des mesures économiques et politiques.
La révélation de cette base met en évidence la persistance des tensions autour du programme nucléaire nord-coréen et la difficulté de contenir ses ambitions militaires.




Heuuu … les 800 bases US réparties de par le monde, on en parle ?
En « envahissant » le Donbass (à sa demande), les Russes ont découvert une dizaine de bio-labs appartenent à la CIA !
Ce qu’ils faisaient là ? Mystère !