Café et humeur : ce que démontre une étude allemande

Une recherche menée par des scientifiques des universités de Bielefeld et de Warwick révèle que la consommation régulière de café, notamment le matin, aurait un effet positif sur la régulation des émotions. En suivant 236 jeunes adultes pendant quatre semaines, les chercheurs ont observé une nette amélioration de la bonne humeur et de l’enthousiasme les jours où les participants consommaient du café. Ces travaux apportent un éclairage nouveau sur le rôle de la caféine dans notre bien-être et pourraient relancer les débats sur ses effets à long terme.

Le café du matin, un allié pour l’énergie et le moral

Selon l’étude publiée dans la revue Scientific Reports, les chercheurs ont suivi 236 participants allemands pendant quatre semaines afin d’évaluer leurs émotions et leurs habitudes de consommation de café. Les volontaires remplissaient plusieurs fois par jour de courts questionnaires sur leur humeur et leur consommation de boissons caféinées.

Les résultats sont clairs : les matinées avec café s’accompagnent d’une humeur plus positive, d’un regain d’enthousiasme et d’une meilleure vigilance. Ce constat est valable même chez les personnes souffrant de troubles du sommeil, d’anxiété ou de symptômes dépressifs. Les chercheurs estiment que la caféine agit en bloquant les récepteurs d’adénosine, une molécule impliquée dans la sensation de fatigue, ce qui favorise indirectement une meilleure production de dopamine, souvent associée à la motivation et au plaisir.

Ces conclusions pourraient nourrir des réflexions plus larges sur les effets physiologiques et psychologiques des boissons caféinées, un sujet qui intéresse de plus en plus les professionnels de la santé. Un espace pourrait être dédié à des ressources complémentaires.

Des effets bénéfiques, mais qui méritent des éclaircissements

Si l’amélioration de l’humeur semble confirmée, les chercheurs restent prudents : ils ne peuvent pas déterminer avec certitude si ce bien-être découle directement des effets chimiques de la caféine ou d’une réduction des symptômes de sevrage après une nuit sans consommation. Comme le rappelle la professeure Anu Realo, « la caféine bloque l’adénosine, mais d’autres facteurs entrent sans doute en jeu ».

Les auteurs notent aussi que la consommation de café pourrait atténuer certains sentiments de tristesse ou de contrariété, mais l’effet est moins marqué que celui observé sur la bonne humeur. En France, où les habitants consomment environ 5 kg de café par an, soit deux tasses par jour, ces résultats pourraient alimenter les débats sur l’équilibre entre plaisir, santé et habitudes alimentaires. Un encadré pourrait proposer des chiffres comparatifs pour d’autres pays. Ces recherches ouvrent la voie à de nouvelles études visant à comprendre l’influence précise de la caféine sur le cerveau humain et son rôle dans la régulation des émotions.

2 réflexions au sujet de “Café et humeur : ce que démontre une étude allemande”

  1. Atassi, coco, toubani, djongoli, wô koli…

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  2. Ça s’applique seulement aux caucasiens. Chez nous, il te faut du adomansi, une bonne doze de Tévi dida (ou Fingnin, manioc) et du haricot pour avoir une bonne humeur sous les tropiques. C’est pas les mêmes réalités ni cultures.

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