Le Front Polisario a réagi à la récente adresse du roi Mohammed VI, marquant le 26ᵉ anniversaire de son accession au trône, en réaffirmant son attachement à une solution juste et conforme au droit international pour régler la question du Sahara occidental. Cette réponse intervient alors que le souverain marocain saluait un soutien international grandissant au plan d’autonomie proposé par le Maroc, présenté comme une option de compromis.
Des visions divergentes sur la « solution consensuelle »
Lors de son discours annuel du Trône, le roi du Maroc a souligné l’importance d’aboutir à une « solution consensuelle » pour mettre fin au différend territorial, tout en mettant en avant le soutien croissant de plusieurs capitales occidentales à la proposition marocaine d’autonomie. Parmi les pays ayant récemment exprimé leur appui, le Royaume-Uni et le Portugal rejoignent ainsi la France et l’Espagne, qui ont déjà adopté une position favorable à Rabat.
En réponse, le Front Polisario et le ministère de l’Information de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont appelé à replacer la question dans le cadre des accords de cessez-le-feu de 1991, conclus sous l’égide des Nations Unies et de l’Union africaine après 16 années de conflit. Selon eux, toute solution « équilibrée » doit inclure le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination précise Bladi.
Appel à des négociations « sans conditions »
Dans leur déclaration, les représentants sahraouis affirment leur disposition à entamer des pourparlers directs et « crédibles », sans conditions préalables, pour peu que ceux-ci soient supervisés par les Nations Unies. Ils insistent cependant sur le fait qu’une solution durable doit découler d’un processus démocratique et juridiquement fondé sur la reconnaissance du Sahara occidental comme un territoire non autonome, selon la classification onusienne actuelle.
Les autorités sahraouies soulignent que l’approche marocaine, bien qu’axée sur le compromis, ne peut aboutir à un véritable consensus tant qu’elle ne prend pas en compte les exigences du droit international en matière de décolonisation. La référence au « respect de la dignité de toutes les parties », reprise du discours royal, est interprétée comme un signal d’ouverture, mais jugée insuffisante si elle ne s’accompagne pas de garanties sur le droit à l’autodétermination.
Une impasse persistante malgré les dynamiques diplomatiques
Alors que la question du Sahara occidental reste l’un des plus anciens contentieux non résolus inscrits à l’agenda des Nations Unies, les positions du Maroc et du Front Polisario continuent de s’opposer sur le fond. D’un côté, Rabat défend son initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme un cadre « réaliste et pragmatique », soutenu par une partie croissante de la communauté internationale. De l’autre, les représentants sahraouis considèrent cette formule comme une entorse aux principes du droit à l’indépendance.
Le dernier émissaire onusien pour le Sahara, Staffan de Mistura, s’est efforcé de réactiver les discussions entre les deux parties, mais les efforts diplomatiques restent fragiles, entravés par l’absence d’un consensus sur le format et les objectifs du dialogue. Le contexte géopolitique, notamment les tensions régionales entre le Maroc et l’Algérie, renforce la complexité d’un dossier déjà marqué par plusieurs décennies d’impasse.




ne jamais faire confiance aux marocains c’est des traîtres
Les pays qui confortent le plan d’autonomie restreinte proposé par le Maroc le font par intérêt stratégique et économique, le côté humain et historique semble être le dernier de leur soucis, c’est la raison qui encourage le makhzen à ce statut-Co néfaste à toute la région.
le morcellement du Maroc n’aura jamais lieu, il faut être dupe ou de mauvaise fois pour nourrir un tel espoir.
il y a un espoir de prendre tout le Maroc: cest anéantir les plus de 40 millions de marocains.