Guerre en Ukraine : Londres n'anticipe pas de résolution à court terme

Alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine entame sa troisième année, les perspectives d’une résolution rapide semblent s’éloigner davantage. Pour le chef du Foreign Office, David Lammy, une fin prochaine des hostilités reste peu probable. Interrogé par The Guardian, le ministre britannique des Affaires étrangères a estimé que les discussions diplomatiques pourraient encore s’étirer au-delà de l’année à venir, sans garantir de progrès décisif.

“Je soupçonne que dans un an, les négociations seront toujours en cours”, a-t-il confié, mettant en lumière l’incertitude qui pèse sur l’avenir du dialogue entre les deux pays. Selon lui, l’enjeu principal réside dans la volonté réelle de Moscou à s’engager dans des pourparlers constructifs, une disposition jugée fluctuante depuis le début du conflit.

Moscou affiche sa posture stratégique

Côté russe, le président Vladimir Poutine campe sur une ligne stratégique présentée comme défensive. Selon ses récentes déclarations, l’objectif de la Russie demeure de résoudre les causes profondes du conflit et de garantir la sécurité nationale. Il a affirmé que son pays restait ouvert aux négociations, mais prêt à patienter si Kiev jugeait que les conditions ne sont pas encore réunies.

Cette position s’inscrit dans un contexte de guerre longue, où les avancées militaires sur le terrain s’accompagnent d’efforts diplomatiques sporadiques. Le Kremlin semble parier sur l’usure du temps et les divisions internationales pour infléchir la dynamique actuelle, tout en maintenant une posture de fermeté.

Des négociations incertaines, mais inévitables

Si l’hypothèse d’un cessez-le-feu durable reste lointaine, le maintien d’un canal de communication entre les belligérants est perçu comme une nécessité stratégique par plusieurs capitales occidentales. Le Royaume-Uni, tout en soutenant activement l’Ukraine, semble vouloir inscrire l’approche diplomatique dans le temps long, sans illusions immédiates.

Le contexte global, marqué par l’érosion de certaines solidarités internationales et par la pression sur les ressources militaires des alliés de Kiev, rend cette prudence diplomatique d’autant plus perceptible. Reste à savoir si ces discussions en cours — souvent indirectes et fragiles — pourront un jour aboutir à une désescalade durable, ou si elles ne serviront qu’à gérer une guerre de position désormais enracinée.

6 réflexions au sujet de “Guerre en Ukraine : Londres n'anticipe pas de résolution à court terme”

  1. On a connu de célèbre 1er ministre Anglais travailliste comme Gordon Brown et Tony Blair . Ce Keir Starmer est un véritable fripouille qui mènera le Royaume Uni vers le désastre s’il persiste dans cette posture anti-Russe. La capacité nucléaire de l’ogre Russe peut effacer en une fraction de seconde l’UK de la carte du monde.
    Cherchez l’erreur

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  2. Les Anglais sont des russophobes rabiques. Par 3 fois, il ont empêché Zelensky de signer un accord de paix, avec Bojo à la manoeuvre.
    Les Anglais veulent absolument que le conflit dure le plus longtemps possible afin de causer un maximum de dégâts à la Russie, peu importe qu’il faille 7 ou 8 vies ukrainiennes pour élimimer 1 Russe.
    La perfide Albion est dans tous les mauvais coups perpétrés sur sol russe.

    Pas de bol, les russes viennent de capturer plusieurs officiers britiches qui préparaient des actes terroristes. Et ce n’est pas du menu fretin ! Londres veut absolument récupérer le colonel Edward Blake et ses copains.

    Bonne chance à eux, les Russes ne sont pas près de les lâcher.

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  3. 2 officiers britiches capturés en Ukraine, ces pédales disent qu’il faisaient du tourisme 🙂 Sans dec’, s’ils sont en civil, ils seront jugés comme terroristes.
    Bonne chance en taule

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      • Qu’on les pendent à un crochet de boucher. Ce sont des mercenaires qui ne méritent pas le traitement de prisonniers de guerre selon les conventions internationales.
        Cherchez l’erreur

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