Guerre Russie-Ukraine: Washington ouvre la porte à Kiev

Le conflit ukrainien, qui dure depuis plus de trois ans, a causé la mort de milliers de personnes et suscite désormais un appel croissant à la paix. Aux États-Unis, le président Trump intensifie ses pressions sur Vladimir Poutine pour mettre fin à cette guerre.

Cependant, les capitales européennes craignent un accord bilatéral américano-russe qui pourrait sacrifier les intérêts ukrainiens et militent ardemment pour l’inclusion de Kiev dans tout processus de négociation.

L’incertitude plane sur la participation éventuelle de l’Ukraine aux discussions diplomatiques de haut niveau. Alors que les chancelleries européennes expriment leurs préoccupations, la question de savoir si Washington tiendra compte des revendications de Volodymyr Zelensky demeure ouverte.

Les signaux encourageants de Washington

Matthew Whitaker, représentant américain auprès de l’OTAN, a récemment laissé entrevoir une ouverture prometteuse lors d’un entretien télévisé. Interrogé sur la possibilité d’une présence ukrainienne au sommet prévu le 15 août en Alaska entre les dirigeants américain et russe, le diplomate s’est montré optimiste. Il a souligné l’impossibilité de conclure un accord durable sans l’adhésion de toutes les parties concernées, réaffirmant l’objectif prioritaire de cessation des hostilités.

Cette position reflète une évolution notable de la stratégie diplomatique américaine. Les responsables européens continuent d’exercer une pression constante pour garantir la participation ukrainienne aux négociations bilatérales, craignant d’être marginalisés dans un règlement qui les concerne directement.

Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a lui-même appelé ses partenaires européens, particulièrement la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, à coordonner leurs efforts. Une réunion ministérielle extraordinaire en visioconférence est programmée pour harmoniser les positions européennes et ukrainiennes.

L’avenir des négociations reste incertain

Malgré ces signaux encourageants, l’ambassadeur américain a tempéré les espoirs en rappelant que la décision finale appartiendra exclusivement au président Donald Trump qui, de son côté, ne cesse d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine. Whitaker a précisé qu’aucune résolution définitive n’avait été adoptée concernant l’élargissement du sommet aux autres protagonistes du conflit.

11 réflexions au sujet de “Guerre Russie-Ukraine: Washington ouvre la porte à Kiev”

  1. C’est Trump qui a demandé à rencontrer Putin en Alaska. Son bluff face à la Chine et à l’Inde a fait pschitt et il cherche désespérément un succès.

    A ce jeu-là, le demandeur est souvent le perdant mais Trump n’a pas le choix parce que les Russes se rapprochent dangereusement d’Odessa. Trump veut absoilument stopper l’avancée russe avant la vraie catastrophe qui serait de voir Odessa revenir « à la maison » de la Grande et Sainte Russie.

    Sur la forme, Putin est disposé à aider Trump à ne pas perdre la face mais il ne fera pas de concession sur le fond. Le problème de Trump, ce sont les européens et le nain vert bien décidés à en prendre plein la poire jusqu’au bout.
    On est débile et maso ou on ne l’est pas !

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  2. A mon avis l’objet principal de l’annonce de cette rencontre est tout simplement de détouner l’attention de Trump.

    Trump avait promis des sanctions de MAMMOUTH si Poutine n’était pas assis à la table de négociation, le 8 août AU PLUS TARD. Zélensky était tout frétillant et les télés ukros affichaient un chrono avec le décompte des secondes avant le « coup de massue fatidique »

    Comme dabe, Poutine a désamorcé le piège. Maintenant, si les négos capotent en Alaska, ce sera la fautes des européens et du nain vert.
    Et Poutine aura fait avncer son schmilblick. On l’aime ou on l’aime pas, peu importe : on est bien obligé de reconnaître qu’il est largement plus compétent que tous nos dirigeants réunis

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    • C’est de Gaulle qui avait raison. Il fallait une UE de l’Atlantique à l’Oural !
      Avec Poutine à la place de vonder la Hyène, l’Europe serait la première puissance mondiale. Au lieu de cela, elle sera bientôt le Nouveau Tiers-Monde !

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  3. Putin s’est fait empaillé à plusieurs reprises par des oxydentaux qui ont signés des accords avec lesquels ils se sont torchés l’encre pas encore sèche (les accords de Minsk soont encore lisibles sur les fesses de Flambi alias le fromage de Holland)

    Le mieux qui puissent arriver, c’est que les négos capotent (Kiev y travaille) et que les combats continuent jusqu’à capitulation TOTALE de l’Ukraine. Les Russes décideront de la suite. Les européens et américains ont fait assez de dégâts comme ça. Si on les laissent faire, il feront tout pour pouvoir recommencer la boucherie d’ici quelques années.

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    • C’est bientôt fini de toute façon … en septembre, Micron sera occupé avec la faillite de la France et les manifestations en masse.
      Pareil pour les autres Mickey …

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  4. La seule chose que veut le nain de Kiev, c’est que les combats continuent. Tant qu’il y a un soldat ukro debout, il reste président, ce qui lui permet de rester en vie … et d’alimenter ses comptes off-shore.

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    • Tu vois qui Micron qui martèle avec ses petits poings : « La Russie ne doit pas gagner ! » Comme un petit garçon qui « veut pas » que son petit chien soit mort !

      Ben ouais mon gars, moi je voulais pas épouser un boudin et puis c’est ce qu’elle est devenu !

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  5. Il y a des moudus qui n’ont toujours pas compris que la Russie a gagné et que l’OTAN a perdu !

    Il y a des moudus qui n’ont toujours pas compris que c’est le gagnant qui fixe les conditions de l’arrêt des combat !
    C’est le principe même de la guerre

    Si les perdants ne sont pas d’accord avec les conditions proposées, les combats continueront, ce qui n’est pas un problème pour la Russie puisque la prochaine fois, les conditions seront encore pire.

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    • Le problème, c’est qu’en face des Russes, il y des gars avec de solides problèmes de dissonance cognitive. Pour rester poli.

      Dans leur tronche de primates, ils ont gagné même s’ils sont occupés de perdre. Des cas d’école pour les psys.

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