"Polémique en Algérie : l’Institut français d’Alger accusé d'espionnage

Des journaux proches du pouvoir en Algérie accusent l’Institut français d’Alger d’abriter des activités étrangères sous couvert de missions culturelles. Ces critiques surviennent dans un climat diplomatique tendu avec la France, marqué par des différends politiques et économiques.

Des accusations relayées par la presse locale

Des médias algériens tels que L’Expression et El Khabar ont mis en cause l’Institut français d’Alger, affirmant qu’il servirait de relais à des activités d’espionnage. Les articles évoquent également la création d’un restaurant au sein de l’établissement, présenté comme un lieu propice à des échanges jugés sensibles. Cette présentation contraste avec la vocation première de l’Institut, chargé de promouvoir la langue française et les échanges culturels.

La presse souligne aussi la dimension financière des activités, critiquant les tarifs des cours et des examens de langue comme le DELF ou le DALF. Certains journaux avancent que ces sessions rapporteraient jusqu’à plus de 20 millions de dinars par jour, un argument repris pour dénoncer un prétendu détournement de mission culturelle. Ces accusations s’inscrivent dans une série d’articles au ton très critique, qui assimilent l’Institut à une structure de contrôle et d’influence.

Une affaire inscrite dans un contexte diplomatique sensible

Les tensions actuelles entre l’Algérie et la France renforcent la portée de cette polémique. L’affaire éclate alors que les relations bilatérales connaissent de nouveaux soubresauts, quelques mois après des différends autour de la mémoire coloniale et des restrictions de visas.

Selon des analyses publiées dans la presse internationale, l’image de l’Institut français est désormais instrumentalisée au sein d’un discours officiel qui souligne la nécessité de préserver la souveraineté nationale. Le rôle des instituts culturels étrangers, présents dans de nombreux pays, soulève plus largement la question du contrôle des activités diplomatiques et éducatives dans un cadre légal souvent sensible. Le débat autour de l’Institut français d’Alger illustre ainsi la fragilité des échanges culturels quand ceux-ci sont rattrapés par les rivalités politiques.

1 réflexion au sujet de « "Polémique en Algérie : l’Institut français d’Alger accusé d'espionnage »

  1. ce que je dis a monsieur le president ne faite confiance au complotiste …il faut couper l’herbe sous leur pied .

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