Depuis 2021, le groupe armé M23, soutenu selon plusieurs sources par le Rwanda, a étendu son emprise sur de nombreux territoires situés à l’est de la République démocratique du Congo, une zone cruciale pour ses ressources minières. L’apogée de cette offensive s’est matérialisé par la prise de Goma en janvier, suivie de celle de Bukavu en février, entraînant un déplacement forcé de populations sans précédent.
D’après les dernières estimations de l’ONU publiées à la fin juillet, plus de deux millions de personnes ont fui leur foyer depuis le début de l’année dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Qui est le M23 ?
Les origines du M23 remontent aux tensions ethniques et politiques persistantes dans la région. Issu d’une rébellion militaire en 2012, ce mouvement se présente comme le défenseur des intérêts des Tutsis congolais, dénonçant leur exclusion politique et leur vulnérabilité sécuritaire.
Ses leaders exigent notamment la mise en œuvre complète des accords passés avec le gouvernement congolais, notamment l’intégration de leurs combattants au sein des forces armées nationales et des garanties pour la stabilité de l’est du pays. Ils sont directement soutenus par le Rwanda de Paul Kagame, avec qui les tensions sont particulièrement vives.
Un accord de paix, sans véritables effets
Bien qu’une déclaration de paix ait été signée à Doha le 19 juillet, réaffirmant l’engagement des parties à un cessez-le-feu (un accord a été signé à Washington, en ce sens, au mois de juin, sous l’égide du président Trump), les combats n’ont pas cessé pour autant. Les promesses formelles tardent à se concrétiser sur le terrain. Les violences persistent, sapant les espoirs d’une résolution pacifique du conflit.
La situation autour de Mulamba, dans le Sud-Kivu, en est une illustration frappante. Depuis vendredi dernier, cette zone, épargnée depuis mars, est de nouveau le théâtre d’affrontements intenses. Les forces du M23 y ont repoussé les milices alliées au gouvernement et les troupes régulières, suscitant l’indignation des autorités congolaises.
Les civils, premiers ciblés par ces tensions
L’armée congolaise accuse le M23 de violer délibérément les engagements pris lors des derniers pourparlers, qualifiant ces attaques de planifiées et de répétées. L’aggravation des hostilités près de Mulamba, à seulement 80 kilomètres de Bukavu, alarme la communauté internationale. Des témoignages locaux font état d’un recours accru aux armes lourdes par les deux belligérants, plongeant les civils dans un climat de peur et d’insécurité.




»…Un accord de paix, sans véritables effets… »
Ah bon! c’est quoi ces con neries.
Ce yan-kee viei-llard sé-ni-le et dégé-né-ré n’arrête pas de nous pomper l’air avec ses négociations débiles.
enough is enough!
Ce vieux, l’âge mental 10 ans, veut un prix nobel. Alors il s’invente un palmarès de faiseur de paix. Dans les faits, il fout le b0rd€l plus qu’autre chose