Alors que l’environnement géopolitique européen reste instable, la posture militaire de la France face à la Russie suscite une attention croissante. À quelques semaines de la fin de son mandat, le général Thierry Burkhard, chef d’État-major des armées, a livré une analyse stratégique approfondie sur l’évolution des menaces et les transformations nécessaires pour y répondre. C’est à The Economist, le 31 juillet 2025, qu’il a exposé sa vision de la sécurité continentale et des défis à venir pour la France.
Une adversité future plutôt qu’un danger immédiat
Pour le général Burkhard, le risque d’une confrontation directe avec la Russie ne se situe pas dans l’immédiat. Il évoque toutefois un horizon à moyen terme, d’ici cinq ans, où Moscou pourrait regagner une capacité de nuisance crédible en Europe, si elle parvient à reconstruire son outil militaire. Il déclare que la Russie pourra être « une réelle menace » pour l’Europe. L’anticipation de ce retour en puissance impose aux armées européennes une vigilance renforcée et des coopérations plus structurées, tant sur le plan opérationnel que stratégique.
Dissuasion : l’atout maître de la doctrine française
Dans cette perspective, le général souligne que toute menace majeure ne reposerait pas sur des moyens classiques, mais sur la capacité à dissuader. Selon lui, la sécurité nationale ne se jouera pas sur la supériorité technologique, mais sur la crédibilité de la réponse nucléaire. Cette approche renvoie à une logique de stabilité par l’équilibre des forces, loin de l’illusion d’un conflit résolu par la simple sophistication des équipements.
Une convergence franco-britanno-allemande
Alors que certains observateurs s’interrogent sur la durabilité de l’engagement des États-Unis en Europe, Burkhard met en avant un autre levier de puissance : le renforcement des synergies entre Paris, Londres et Berlin. Ce rapprochement, déjà perceptible sur plusieurs volets militaires, pourrait, selon lui, devenir l’épine dorsale d’un bloc européen structuré au sein de l’OTAN. Un pari sur une autonomie partielle, sans remise en cause de l’Alliance.
L’enjeu opérationnel des systèmes autonomes
L’évolution des conflits récents a révélé l’importance croissante des technologies autonomes. Pour Burkhard, les forces qui domineront demain seront celles capables de coordonner efficacement l’action de leurs drones sur tous les terrains. Au-delà de l’acquisition de ces engins, l’enjeu réside dans leur intégration dans des chaînes de commandement interarmées, un défi qui impose une révision des doctrines et une modernisation des moyens.
Une endurance culturelle et psychologique
Au-delà des armements et des stratégies, Burkhard insiste sur un aspect humain souvent négligé : la capacité d’un peuple à supporter les effets prolongés d’un conflit. À ses yeux, les Russes disposent d’un avantage psychologique dans les guerres d’usure, par leur culture de la résilience et leur préparation aux privations. Une remarque qui invite les démocraties européennes à renforcer également la solidité de leur opinion publique face aux chocs potentiels.
Au moment où les équilibres mondiaux se reconfigurent, la vision stratégique du chef d’État-major sortant trace les grandes lignes d’une défense française tournée vers l’endurance, l’intégration technologique et la coopération européenne renforcée. Une orientation qui pourrait bien façonner les prochaines décennies de la politique de sécurité continentale.




Rien à foutre.
Burkhard était un caporal avec des sardines … nommé par Micron qui ne comprend rien à la chose militaire …
Ce sont tous des généraux d’opérettes juste aptes à diriger des danseuses de french Cancan
Un autre imb**c**le, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air française, le général Patrick Dutartre a déclaré que l’armée française devrait lancer une guerre de piraterie contre la Russie, en interceptant tous les navires de la flotte fantôme russe en mer Baltique et en Méditerranée.
Complètement entartré du cerveau, ce Gl Dutartre.
A la masse total, ce déc**r**bré.
La Grande Muette, tu parles ! Si au moins il disait autre chose que des c***ries.
Qu’il aille au front puisqu’il a le temps d’ouvrir sa grande g***e, les ukronazes acceptent les vieux c0ns de plus de 60 ans
Un théoricien ce général de pacotille admis à la retraite sans un fait probant d’armes . Synergie entre Londres , Berlin et Paris pour un ennemi imaginaire qu’est la Russie. N’essayez rien pour provoquer ce peuple qui a été un rempart pour l’existence de la France et de l’Europe toute entière face à Hitler. C’est un peuple qui a la guerre dans le coeur et dans l’âme. La Russie rasera l’Europe occidentale de la carte sans que l’oncle Sam ne bouge le doigt. Changez de posture puisque nos enfants n’ont pas besoin ça. La France est un pays de paix et cette vocation ne changera pas à cause de généraux incompétents sous les ordres de Macron l’irresponsable. Vivement 2027.
Cherchez l’erreur