Alors que des rumeurs circulaient sur une éventuelle démarche de l’ancien chef de l’État pour rencontrer son successeur, l’Alliance pour la République (APR) a publié un démenti ferme. L’organisation précise que le séjour de Macky Sall en France s’inscrit dans un programme fixé de longue date.
Un déplacement inscrit dans un cadre international
Le Secrétariat exécutif national de l’APR a tenu à clarifier la situation face aux spéculations relayées par certains médias. Selon le parti, l’ancien président Macky Sall, présent en France, n’a « jamais cherché » à rencontrer le chef de l’État actuel, Bassirou Diomaye Faye. L’agenda de l’ancien dirigeant relèverait uniquement de rencontres internationales prévues depuis le début de l’année.
Ce voyage s’inscrit dans une séquence où plusieurs personnalités sénégalaises multiplient les déplacements à l’étranger pour consolider leurs réseaux. Une source proche du parti souligne qu’il s’agit d’un programme diplomatique et économique, et non d’une initiative politique nationale. Cette précision intervient alors que certains observateurs voyaient dans ce séjour une tentative de rapprochement entre l’exécutif en place et l’opposition.
Un ancien président en retrait mais dont le parti reste actif
Depuis son départ du pouvoir en mars 2024, à la suite de l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’ancien chef de l’État s’est installé au Maroc, où il mène une vie davantage tournée vers ses activités internationales. Ce choix de résidence à l’étranger alimente régulièrement des spéculations sur son influence et ses intentions politiques.
Malgré cet éloignement géographique, l’APR demeure actif sur la scène nationale. Le parti se présente comme force d’opposition et défend l’héritage de son fondateur, tout en gérant les difficultés rencontrées par certains de ses cadres. Plusieurs figures de l’entourage de Macky Sall ont en effet été confrontées récemment à des procédures judiciaires, ce qui contribue à fragiliser l’image du mouvement.
Ce démenti vise ainsi à couper court aux interprétations politiciennes et à rappeler que le voyage de l’ancien président s’inscrit exclusivement dans un agenda extérieur.



