Sénégal : La société civile plaide pour la libération de Farba Ngom pour raison médicale

Une contre-expertise médicale aurait confirmé l’incompatibilité de l’état de santé de Farba Ngom avec la détention. Malgré cet avis, la Chambre d’accusation financière a décidé de maintenir l’ancien député en prison, rejetant les nouvelles demandes de liberté provisoire. Cette position est dénoncée par certains membres de la société civile.

L’alerte médicale et les appels humanitaires

Le président du Forum du Justiciable, Babacar Ba, a publié sur le réseau social X (ex-Twitter) une alerte affirmant que la contre-expertise médicale sollicitée par le Pôle judiciaire confirmait la première analyse sur l’état critique de Farba Ngom. Selon ce rapport, son maintien en prison présenterait un risque vital immédiat.

Babacar Ba a plaidé pour une libération provisoire sous bracelet électronique « pour des raisons humanitaires », afin d’éviter un drame. Ces appels s’ajoutent aux multiples pressions sociales et aux démarches répétées de la défense pour obtenir un assouplissement de la détention.

Une justice qui confirme sa fermeté

Sur les alertes précédentes, la Chambre d’accusation financière avait confirmé les décisions du juge d’instruction. Début août, les magistrats ont rejeté une nouvelle fois les arguments de la défense, comme cela avait déjà été fait en avril lorsque l’Agent judiciaire de l’État s’était opposé à sa remise en liberté, sans attendre la production de son dossier médical.

Farba Ngom est poursuivi dans deux dossiers distincts : 91 milliards de FCFA aux côtés de l’homme d’affaires Tahirou Sarr, et une autre affaire qui porte sur 31 milliards de FCFA. Ces procédures complexes expliquent en partie la prudence des autorités judiciaires face aux demandes de mise en liberté.

Le maintien en détention apparaît comme une constante dans le traitement de ce dossier. Les observateurs estiment que cette position reflète la volonté de la justice de ne pas céder à la pression médiatique et politique. Reste à savoir si cette alerte va pousser les autorités judiciaires à revoir leur position.

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