Le président américain Donald Trump a averti le 26 août que les pays européens qui maintiennent des mesures jugées hostiles aux géants de la Silicon Valley pourraient faire face à des contre-mesures. Le chef de l’État évoque une réponse américaine imminente, alimentant un climat de tension commerciale transatlantique.
Une mise en garde adressée aux capitales européennes
Les États-Unis ont rappelé leur mécontentement face aux taxes sur les services numériques mises en place par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, la France, l’Italie et l’Espagne. Selon Donald Trump, ces dispositifs viseraient en priorité les entreprises américaines comme Google, Meta, Amazon ou Apple, tout en laissant à l’écart les grands groupes chinois. Dans un message publié sur Truth Social, le président a laissé entendre que Washington pourrait répondre avec des mesures « substantielles ».
La menace ne se limiterait pas à des barrières commerciales. Des restrictions ciblées, telles que des limitations de visas visant des responsables européens chargés d’appliquer la Digital Services Act, seraient aussi envisagées. Des analystes estiment que ces annonces pourraient ouvrir la voie à de nouveaux bras de fer diplomatiques, alors que la coopération transatlantique reste essentielle dans d’autres domaines stratégiques. Pour certains observateurs, cette séquence rappelle la manière dont les États-Unis avaient déjà réagi face aux politiques industrielles européennes dans le passé, avec un recours accru aux mesures coercitives.
Une guerre commerciale déjà enclenchée
Depuis le début de l’année 2025, la relation économique entre Washington et Bruxelles est marquée par une série de tensions. La guerre commerciale est nourrie par la multiplication de taxes et de régulations européennes ciblant les grandes plateformes numériques, mais aussi par les restrictions américaines sur certains produits stratégiques comme les semi-conducteurs. Cette confrontation ne se limite pas au Vieux Continent : elle s’inscrit dans un contexte plus large où les États-Unis font également face à la Chine, accusée de dumping technologique et de pratiques jugées déloyales.
Ces annonces confirment une tendance durable : l’affrontement commercial entre les États-Unis et l’Europe s’installe dans la durée, au risque de compliquer davantage les négociations bilatérales.




« les pays européens qui maintiennent des mesures jugées hostiles aux géants de la Silicon Valley »
Au vu des bénéfices qu’ils se font, leur demander de payer un minimum d’impôts, ce n’est pas un scandale.