Une scientifique marocaine découvre un nouveau satellite d'Uranus

Uranus, septième planète du système solaire, intrigue les chercheurs par ses singularités. Située à près de 2,9 milliards de kilomètres de la Terre, elle se distingue par son axe de rotation basculé à plus de 90°, lui valant le surnom de « planète couchée ».

Son atmosphère cyan, riche en hydrogène, hélium et méthane, ainsi que ses anneaux et ses lunes, en font un objet d’étude captivant. Pourtant, elle n’a été approchée qu’une seule fois, en 1986, par la sonde Voyager 2. Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques comme le télescope spatial James Webb (JWST), les scientifiques peuvent enfin percer ses mystères avec une précision inédite.

Toujours plus de découvertes autour de cette planète

Et c’est une excellente nouvelle. De tout temps, l’Homme a été fasciné par les Grandes Découvertes et le spatial en fait naturellement parti. Au fur et à mesure que la technologie s’affine, les études autour de ce qui nous entoure deviennent ainsi de plus en plus précise.

En février 2025, une équipe internationale dirigée par l’astrophysicienne marocaine Maryame El Moutamid, du Southwest Research Institute (SwRI), a notamment identifié un nouveau satellite autour d’Uranus. Avec seulement 10 km de diamètre, cette lune est la plus petite jamais observée en orbite autour de la géante glacée. Repérée grâce à des images infrarouges du JWST, elle se situe à 56 250 km du centre d’Uranus, portant à 29 le nombre de lunes connues.

Une avancée majeure pour l’astronomie

Cette découverte, officialisée en août 2025, éclaire la dynamique chaotique du système uranien. Les satellites, très rapprochés, subissent des interactions gravitationnelles intenses, susceptibles de provoquer des collisions sur des échelles de temps géologiques. Ces phénomènes pourraient expliquer la formation des anneaux et le renouvellement des lunes, composées pour certaines de glace d’eau et de roche silicatée.

Vers de nouvelles explorations spatiales

Cette trouvaille relance l’intérêt pour l’étude d’Uranus et de ses satellites, offrant des pistes sur leur origine et leur évolution. Elle pourrait d’ailleurs ouvrir la porte à de nouvelles explorations. Dans le futur, on peut ainsi imaginer des missions telles que l’envoi de nouveaux robots sur l’une de ces lunes… Où les équipes de Mme. El Moutamid espèrent bien trouver des traces d’eau.

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