Autisme et paracétamol : l'OMS contredit l'administration Trump

Fondée en 1948 et basée à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est l’autorité mondiale en matière de santé publique. Son rôle ? Coordonner la lutte contre les épidémies, définir des normes sanitaires et éclairer les politiques de santé grâce à des données scientifiques rigoureuses.

Pourtant, ses recommandations sont parfois ébranlées par des déclarations politiques controversées, comme celles récentes de l’administration Donald Trump, qui a établi un lien non prouvé entre le paracétamol, les vaccins et l’autisme.

Ces affirmations, selon lesquelles le paracétamol pris pendant la grossesse ou les vaccins pourraient favoriser les troubles neurodéveloppementaux, ont provoqué l’indignation des experts. Sans preuve scientifique solide, ces allégations risquent de semer la confusion et d’ébranler la confiance dans des traitements essentiels et éprouvés.

L’OMS désamorce les idées reçues

L’Organisation a réagi avec fermeté : les études observationnelles évoquant un lien entre paracétamol et autisme sont inconsistantes et ne permettent pas d’établir de causalité. Le paracétamol (Doliprane, Tylenol) reste le traitement de référence pour la fièvre ou la douleur chez les femmes enceintes, contrairement à l’ibuprofène, contre-indiqué en fin de grossesse.

Quant aux vaccins, l’OMS rappelle leur efficacité avérée dans la prévention des maladies infectieuses. Retarder les vaccinations sans raison médicale expose les populations à des risques évitables, comme la résurgence de maladies autrefois maîtrisées et donc, à de nouvelles pandémies, plus ou moins mortelles selon le type de maladie.

La hausse des diagnostics d’autisme ne constitue pas une « épidémie », mais reflète une meilleure détection du trouble. Si les facteurs génétiques dominent, des recherches explorent encore d’éventuels facteurs environnementaux, sans pour autant remettre en cause les bénéfices des vaccins ou du paracétamol. L’OMS insiste : la science doit guider les décisions, pas les spéculations.

Un appel à la prudence et à la recherche

Face à la désinformation et aux annonces du gouvernement américain qui aux yeux de nombreux experts ne sont pas prouvés, l’OMS maintient une ligne claire : pas de conclusion hâtive. Elle encourage plutôt à approfondir les recherches sur l’autisme, tout en réaffirmant l’importance de suivre les protocoles validés pour protéger la santé publique, mais aussi les femmes enceintes et les nourrissons dans leur bon développement.

2 réflexions au sujet de “Autisme et paracétamol : l'OMS contredit l'administration Trump”

  1. Le ridicule de Trump, « seul moi Trump j’ai la solution de tous les problèmes qui secouent le monde ».

    Répondre

Laisser un commentaire