Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté une loi interdisant l’homosexualité. Le texte prévoit des peines de prison allant de deux à cinq ans ainsi que des amendes. Cette disposition s’intègre dans la révision du code des personnes et de la famille. L’enjeu principal concerne la redéfinition du cadre juridique et ses conséquences sociales.
Une adoption intégrée au code des personnes et de la famille
Le Burkina Faso a introduit une nouvelle disposition légale qui sanctionne l’homosexualité. La loi, votée par l’Assemblée législative de transition, modifie le code des personnes et de la famille et établit des peines de deux à cinq années d’emprisonnement, assorties d’amendes. L’entrée en vigueur est immédiate, et les juridictions du pays devront désormais prendre en compte ces articles dans le traitement des affaires concernées.
Cette évolution résulte d’un processus amorcé depuis plusieurs mois. En juillet 2024, un projet de réforme du code avait déjà été validé par le gouvernement et transmis à l’Assemblée pour examen. Le texte définitif consacre aujourd’hui cette orientation, faisant de l’homosexualité une infraction pénalement répréhensible. Ce choix juridique place le pays aux côtés d’autres États africains ayant intégré des mesures similaires dans leur législation.
Au plan interne, cette modification du code s’inscrit dans un ensemble plus large de révisions, touchant aux règles civiles et familiales. L’objectif affiché est de réorganiser le cadre légal afin de préciser certains aspects de la vie sociale, allant du mariage à la succession, en passant désormais par la question des relations entre personnes de même sexe.
Repères chronologiques et portée de la réforme
Avant le vote de septembre 2025, plusieurs étapes institutionnelles avaient jalonné ce processus. En août 2023, le Conseil supérieur de la communication avait décidé de restreindre la diffusion de contenus considérés comme liés à l’homosexualité, en particulier dans les médias destinés à la jeunesse. Cette décision avait précédé la présentation d’un projet de loi en juillet 2024, confirmant la volonté d’intégrer de nouvelles dispositions dans le code des personnes et de la famille. Le scrutin de septembre 2025 marque ainsi la concrétisation de cette réforme.
La portée de cette loi dépasse le cadre strictement national. Certains observateurs soulignent que la multiplication de textes comparables en Afrique de l’Ouest tend à créer un corpus juridique régional présentant des similitudes. À l’inverse, ces mesures contrastent avec les cadres légaux appliqués dans d’autres régions du monde, ce qui alimente des comparaisons entre systèmes juridiques. Un futur rapport comparatif pourrait permettre d’analyser plus en détail ces divergences.
Sur le plan pratique, la réforme aura des conséquences pour les acteurs judiciaires du pays. Les magistrats, avocats et forces de l’ordre devront désormais appliquer et interpréter les dispositions adoptées. Le fonctionnement des tribunaux sera directement concerné par l’intégration de ces peines dans les procédures en cours et à venir.
Cette nouvelle législation, entrée en vigueur le 1er septembre 2025, constitue une étape supplémentaire dans la révision du cadre légal du Burkina Faso, avec des effets immédiats sur le traitement juridique de l’homosexualité.




Les cons , agadjavi ne peut plus se rendre dans ce pays alors 😡😡😡😎😎😎
Il n’est pas question d’homosexualité Afrique Dey
Basolma Bazié l’a dit a l’ onu l’année dernière