Conflits agro-pastoraux au Bénin : la Police simule une crise pour tester ses unités

Les 25 et 26 septembre 2025, le département des Collines servira de cadre à une vaste opération de simulation baptisée « Toile d’araignée sur les Collines » (TASC 2025). L’initiative, portée par la Police républicaine, vise à tester la capacité de ses unités à répondre efficacement aux crises, en particulier celles liées aux conflits entre agriculteurs et éleveurs.

L’annonce de l’exercice a été faite le vendredi 19 septembre devant les autorités politico-administratives et les différentes forces impliquées. Le choix du scénario n’est pas anodin : les tensions agro-pastorales restent un enjeu récurrent de sécurité et de cohésion sociale au Bénin, notamment dans les communes de Dassa-Zoumè, Glazoué et Savalou où se dérouleront les manœuvres.

Le Directeur général de la Police républicaine a rappelé à cette occasion que l’essentiel, pour les acteurs de la sécurité comme pour les décideurs politiques, « n’est pas de se demander quand une crise peut survenir, mais de savoir comment y répondre le moment venu ». Pour lui, la formation, l’équipement et l’entraînement des unités constituent la clé de l’efficacité opérationnelle et de la réussite des missions en situation d’urgence.

De son côté, le Contrôleur général de police, Brice Allowanou, a précisé que l’exercice représente une démarche d’anticipation face aux risques de conflits agro-pastoraux particulièrement marqués dans la région. L’opération TASC 2025 bénéficie du soutien financier et technique de l’agence belge de développement ENABEL, ainsi que de la collaboration de plusieurs structures nationales, dont l’Agence béninoise de protection civile, les Eaux, Forêts et Chasse, sans oublier l’appui de l’Armée. Cette synergie, selon les organisateurs, illustre l’importance d’une approche intégrée et de la coopération inter-forces dans la prévention et la gestion des crises sécuritaires.

11 réflexions au sujet de “Conflits agro-pastoraux au Bénin : la Police simule une crise pour tester ses unités”

  1. Nous devons cesser de compter sur les cadeaux et autres bénévolats que les structures extérieures nous offrent. Ce ne sont que des facilités empoisonnées.

    Répondre
    • a baaah Napoléon, « … cesser de compter sur les cadeaux et autres bénévolats… » pourtant vous ne cessez de bénéficier des allocs de notre assistance publique…au point de refuser systématique de rentrer chez vous…

      Répondre
  2. Ce n’est pas parce que les Belges (un circuit étranger) donnent de l’argent que l’on doit militariser les relations et les rapports entre nos groupes sociaux. Derrière l’argent qu’un étranger donne il peut y avoir autre chose que la paix et le bien-être de nos populations.

    Répondre
    • Qu’est-ce qui vous guide ? Vous êtes toujours dans cette secte de Banamè…! Dommage pour votre capacité réflexive!

      Répondre
  3. L’armée, la police et les Belges n’ont rien à y contribuer. Ils sont nuisibles à la situation.
    Notre Etat aurait-il perdu la capacité à dénouer les tensions sociales par le dialogue et en communion avec les protagonistes et que ce soit ce soit la police et l’armée qui doivent intervenir ? Ceux-ci ne pourront qu’envenimer le conflit alors que c’est la paix qui est l’objectif visé.

    Répondre
  4. Il fallait plutôt entreprendre de réconcilier les agriculteurs et les éleveurs au lieu d’anticiper comment engager des armes et des hommes en uniforme pour venir à bout de la situation lorsqu’elle se présente. Il est nécessaire de prendre en considération la cause aussi bien des éleveurs que celle des agriculteurs. Les éleveurs et les agriculteurs doivent être réunis à table et que chacun égrène une solution pour la situation en considération de l’intérêt de l’autre. Les autorités publiques pourront alors prendre des mesures appropriées pour les accompagner. Un conflit social devrait normalement se régler par le dialogue et non par les armes.

    Répondre
  5. Il fallait plutôt entreprendre de réconcilier les agriculteurs et les éleveurs au lieu d’anticiper comment engager des armes et des hommes en uniforme pour venir à bout de la situation lorsqu’elle se présente. Il est nécessaire de prendre en considération la cause aussi bien des éleveurs que celle des agriculteurs. Les éleveurs et les agriculteurs doivent être réunis à table et que chacun égrène une solution pour la situation en considération de l’intérêt de l’autre. Les autorités publiques pourront alors prendre des mesures appropriées pour les accompagner. Un conflit social devrait normalement se régler par le dialogue et non par les armes. L’armée, la police et les Belges n’ont rien à y contribuer. Ils sont nuisibles à la situation.
    Notre Etat aurait-il perdu la capacité à dénouer les tensions sociales par le dialogue et en communion avec les protagonistes et que ce soit ce soit la police et l’armée qui doivent intervenir ? Ceux-ci ne pourront qu’envenimer le conflit alors que c’est la paix qui est l’objectif visé. Ce n’est pas parce que les Belges (un circuit étranger) donnent de l’argent que l’on doit militariser les relations et les rapports entre nos groupes sociaux. Derrière l’argent qu’un étranger donne il y a toujours autre chose que la paix et le bien-être de nos populations. Nous devons cesser de nous jeter comme des chiens affamés sur les cadeaux et autres bénévolats que les structures extérieures nous offrent. Ce ne sont que des facilités empoisonnées.

    Répondre
  6. Aziz, ou SONAGNON, vous voyez comment l’expertise avérée de nos forces armées s’acquiert et s’aiguise…Vous les 2 pépélou de notre population, on va vous griller, au quart de tour donc à 45 ° …si tu as encore tes notions de trigonométrie….🥲​🤣​

    Répondre
    • Merci Pélélopée j’aime bien votre prénom, Justement Aziz le berger qui a provoqué tant de conflits agropastoraux au milieu des années 1980 au Nord du bénin doit avoir es couilles molles qui tremblent actelluement☺️​🫠​

      Répondre
      • Toute ces comédies ne nous font pas peur..
        Nos bêtes..c est nos vies…et celui qui nous cherche..la bouche..on va le charcuter..et puis..il n a rien

        Répondre

Laisser un commentaire