Le 14 septembre 2025, Londres a accueilli une manifestation massive organisée par des mouvements d’extrême droite, réunissant entre 110 000 et 150 000 personnes. Présentée comme une défense de la liberté d’expression, cette mobilisation a rapidement pris une tournure anti-immigration, révélant les fractures sociales qui traversent le Royaume-Uni.
Elon Musk, patron de Tesla et figure majeure de la tech, a marqué les esprits en s’adressant aux manifestants via une vidéo diffusée pendant le rassemblement. Ses propos, à la tonalité provocatrice et alarmiste, ont été perçus comme une incitation aux tensions. Le gouvernement britannique a réagi sans délai, jugeant ses déclarations « dangereuses ».
Une rhétorique sous le feu des critiques
La décision de Musk de s’associer à cet événement a surpris, eu égard à son statut d’entrepreneur global et à son poids médiatique. Son engagement politique des mois derniers lui a également été rapproché. D’ailleurs, cela s’est particulièrement vu sur le cours de l’action Tesla ainsi que sur les chiffres de vente, qui ont chuté drastiquement un peu partout à travers le monde.
Dans son allocution, il a brandi des mises en garde apocalyptiques, laissant entendre que le laxisme face à certaines menaces pourrait entraîner des conséquences dramatiques. Bien qu’il n’ait pas ouvertement soutenu les revendications de l’extrême droite, son intervention a été largement interprétée comme une légitimation indirecte de leurs thèses.
Un contexte de tensions sociales
Le Royaume-Uni est actuellement secoué par des débats houleux sur l’immigration et les limites de la liberté d’expression, des thèmes souvent récupérés par les franges radicales. Cette manifestation s’inscrit dans une série de mobilisations nationalistes, caractérisées par des appels à un durcissement des politiques migratoires.
L’implication de Musk, même à distance, a amplifié la portée de l’événement, suscitant des réactions clivées, entre soutien inconditionnel et condamnation sans réserve. Cette sortie devrait, dans tous les cas, raviver son image sulfureuse et probablement les critiques à son encontre, du moins, d’une partie de la classe politique et des citoyens qui ne souhaitent pas non plus voir cet homme s’immiscer dans les affaires courantes de la vie politique britannique.



