Longtemps critiquée pour son manque de mesures concrètes, Meta (Facebook, Instagram, Messenger) a enfin pris des dispositions pour mieux encadrer l’expérience en ligne des 13-17 ans. Sous pression des régulateurs et des familles, le géant technologique a accéléré le développement d’outils dédiés, visant à limiter l’exposition des jeunes à des contenus ou interactions à risque.
Une réponse tardive, mais qui s’inscrit dans un contexte de questionnement accru sur l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des adolescents. Résultat, après une phase d’expérimentation aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni, Meta généralise en 2025 les « Comptes Ados » à l’échelle mondiale.
Une évolution majeure, alors que les plateformes sont régulièrement pointées du doigt pour leur rôle dans l’anxiété numérique, le cyberharcèlement ou l’accès à des contenus inappropriés. L’objectif ? Rétablir la confiance tout en anticipant les futures réglementations sur la protection des mineurs.
Des garde-fous automatisés et un contrôle parental renforcé
Dès leur création, ces comptes activent par défaut des paramètres de sécurité stricts : filtrage des contenus sensibles, restriction des messages aux contacts approuvés seulement, et blocage des sollicitations externes. Pour les moins de 16 ans, toute modification de ces réglages exige désormais l’autorisation d’un parent, une mesure inspirée des dispositifs déjà en place sur Instagram depuis 2024.
Pour lutter contre la surconsommation, Meta intègre aussi des limites d’usage : notifications désactivées la nuit et alertes après 60 minutes d’utilisation continue incitant à des pauses. Une approche qui s’aligne sur les recommandations des pédopsychiatres, tout en répondant aux critiques sur l’addiction aux écrans.
Une stratégie entre responsabilité et adaptation réglementaire
Avec ce déploiement, Meta affiche une volonté de réconcilier innovation et éthique, dans un secteur de plus en plus encadré. Si ces mesures marquent une avancée, leur efficacité dépendra de leur application concrète et de la capacité de l’entreprise à évoluer face aux nouveaux risques numériques. Reste à voir si ces changements suffiront à apaiser les inquiétudes des parents et des législateurs qui ont les GAFAM dans le viseur, notamment du côté européen ou Bruxelles reste très vigilant face aux mesures prises par les entreprises tech’, afin d’assurer la sécurité et le bien-être numérique des plus jeunes.




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