La France a décidé de suspendre sa coopération antiterroriste avec le Mali après l’arrestation d’un agent diplomatique français à Bamako en août. Paris a également exigé le départ de deux représentants maliens. En réponse, les autorités maliennes ont déclaré persona non grata plusieurs membres de l’ambassade de France. Ces mesures marquent une nouvelle étape dans la dégradation des relations bilatérales. L’enjeu immédiat demeure limité sur le plan opérationnel, mais il montre un durcissement diplomatique.
Décisions croisées entre Paris et Bamako
Selon une source diplomatique, la France a mis un terme à sa coopération antiterroriste avec le Mali et ordonné à deux diplomates maliens de quitter le territoire national d’ici samedi. Cette réaction fait suite à l’arrestation, en août à Bamako, d’un membre de la représentation française. Quelques jours plus tôt, Bamako avait répliqué en déclarant persona non grata cinq agents de l’ambassade française, déjà repartis dimanche. Ces échanges illustrent la volonté des deux capitales de durcir leur position à travers des mesures réciproques.
Le rappel de diplomates s’inscrit dans une séquence de tensions continues. La rupture d’accords de coopération militaire, la réorientation des alliances régionales et la fermeture progressive des canaux de dialogue bilatéraux ont affaibli les mécanismes de concertation. La perspective d’une reprise d’échanges sécuritaires semble désormais exclue, ce qui place la question de la lutte contre les groupes armés dans un cadre strictement national et régional pour Bamako.
Un partenariat déjà rompu et des équilibres régionaux redessinés
Depuis 2022, le gouvernement malien avait exigé le départ de l’armée française, mettant fin à près d’une décennie de présence militaire. Le retrait progressif s’était achevé avant que le Burkina Faso et le Niger n’emboîtent le pas, suivi récemment par le Tchad. Sur le terrain, il n’existait plus de véritable coopération militaire entre Paris et Bamako. Le Mali s’est tourné vers de nouveaux partenaires, notamment la Russie, tout en renforçant ses liens avec ses voisins du Sahel au sein de l’Alliance des États du Sahel.
Ainsi, l’impact immédiat de la suspension française reste quasi inexistant d’un point de vue opérationnel. Les forces maliennes conduisent déjà leurs opérations sans soutien français, appuyées par de nouveaux accords bilatéraux. En revanche, la portée symbolique de la mesure est importante : elle confirme l’isolement diplomatique croissant entre les deux pays et souligne les recompositions en cours dans la région. Les réactions des États sahéliens, engagés dans une coopération sécuritaire commune, pourraient accentuer encore plus ce clivage, avec des implications à suivre pour les équilibres régionaux.
Cette évolution consacre la fin officielle de tout canal de coopération militaire entre la France et le Mali, dans un climat où les relations diplomatiques se réduisent à des mesures réciproques d’expulsion.




Micron le regard qui tue !
Les français sont aigris parce que des africains leurs disent NON.
Le Mali n’a qu’a fermer le lycée français de Bamako.
vous savez quoi,le malien n’est pas à comprendre.pourquoi la france nous fait tout ça et nous continuons à lui laisser des opportinités pourquoi nous n’allons agir plus vifs que ça.
très bien fait,recul zéro même si nous allons tous mourir nous n’allons plus coopérer avec la modite france et ses traitses présidents africain.