Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas pu adopter jeudi 18 septembre une résolution visant à améliorer l’assistance humanitaire à Gaza, en raison de l’opposition des États-Unis. Le projet demandait également un arrêt immédiat et durable des hostilités et la remise en liberté des otages détenus dans la région. L’ambassadeur algérien, Amar Bendjama, a adressé un message à la population palestinienne : « Pardonnez-nous parce que le monde ignore vos droits ». Cette décision a déclenché une vive réaction de pays membres qui souhaitent maintenir leur influence sur la situation malgré les veto répétés. L’urgence humanitaire et la sécurité des civils restent au cœur du débat.
Tensions diplomatiques et réactions des pays
Le blocage américain a suscité de fortes critiques de la part de plusieurs nations, notamment l’Algérie, qui a insisté sur la nécessité d’une action immédiate pour protéger les civils. La résolution proposée incluait un appel clair à mettre fin aux combats sans condition et à garantir la libération rapide des otages. Les discussions au sein du Conseil continuent, avec la possibilité que d’autres États présentent de nouvelles initiatives ou renforcent les pressions diplomatiques. Les analystes estiment que cette impasse montre les difficultés à concilier les stratégies politiques des grandes puissances avec le respect du droit international humanitaire. Il est également essentiel de suivre les mouvements de population et l’accès aux services de première nécessité pour les habitants touchés.
Situation à Gaza et rappel des événements récents
Depuis le 18 septembre 2025, Israël a intensifié ses opérations terrestres et aériennes dans Gaza Ville, touchant des quartiers densément peuplés et causant la mort de nombreux civils. Les infrastructures essentielles, dont les hôpitaux et les systèmes de communication, ont été fortement endommagées, plongeant la ville dans des difficultés majeures. Les organisations humanitaires signalent plus de 450 000 personnes déplacées vers le sud de la bande de Gaza, confrontées à de graves pénuries alimentaires et médicales.
Ces interventions militaires sont présentées par Tel-Aviv comme visant à neutraliser des groupes armés et à récupérer des otages, mais elles ont provoqué des critiques internationales concernant la protection des populations. Les précédentes tentatives de l’ONU pour réguler les hostilités et faciliter l’aide humanitaire n’ont pas été pleinement mises en œuvre, renforçant la complexité du conflit. Cette situation souligne l’importance d’une coordination internationale efficace pour limiter l’impact sur les civils. Les discussions autour de nouvelles propositions au Conseil de sécurité se poursuivent, tandis que la situation humanitaire sur le terrain reste extrêmement précaire.



« le message poignant de l’Algérie après une décision américaine »
Il n’y a rien d’étonnant de la décision américaine face à l’ONU. Trump avait juré de terminer le travail à GAZA s’il arrivait à gagner les élections, il a bien tenu cette promesse. La Maison Blanche a donné le feu vert à Netanyahu de terminer le travail, c’est-à-dire continuer le massacre sans relâche des Palestiniens.