Poutine a un plan beaucoup plus grand selon le chancelier Merz

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le conflit a redessiné les équilibres géopolitiques, multipliant les initiatives de médiation. En août 2025, une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Anchorage, en Alaska, a relancé les espoirs de désescalade. Pourtant, malgré les promesses russes, aucune avancée tangible n’a été enregistrée.

Ces engagements, souvent perçus comme des tactiques diplomatiques, renforcent la méfiance des Européens, convaincus que les ambitions de Moscou s’étendent bien au-delà de l’Ukraine. Emmanuel Macron, notamment, a publiquement alerté sur les visées expansionnistes de la Russie, estimant que la guerre en Ukraine n’est qu’une première étape dans une stratégie plus large.

L’escalade des attaques hybrides

Cette crainte est largement partagée en Europe, où les tensions orchestrées par Moscou, sur le front ukrainien comme à travers des actions déstabilisatrices, menacent la cohésion et la sécurité du continent.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a par exemple dénoncé une recrudescence des attaques hybrides russes, visant notamment les infrastructures critiques allemandes. Cyberattaques, campagnes de désinformation et provocations en mer Baltique et en mer du Nord se multiplient.

L’Europe sommée de se renforcer

Face à cette menace, Merz plaide pour un réarmement accéléré de l’Europe, d’autant plus nécessaire avec le désengagement progressif des États-Unis sous l’ère Trump. Un sujet qui revient de plus en plus souvent sur la table et qui inquiète fortement Bruxelles. En effet, l’aide américaine est désormais orientée « business« , avec la vente de ces équipements, qui parfois par ailleurs, peuvent se retrouver « bloqués » par le congrès US.

Dans sa récente prise de parole, le chancelier Merz évoque aussi un « conflit systémique » opposant démocraties et régimes autoritaires, où la Russie cherche à redéfinir les rapports de force. L’Europe doit donc renforcer ses défenses pour contrer les provocations russes et garantir son autonomie stratégique, à tous les niveaux (militaire, politique, numérique).

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