Poutine prévient, des troupes en Ukraine seraient une « cible légitime »

La déclaration du président russe lors du Forum économique de l’Est à Vladivostok a relancé les inquiétudes internationales autour de l’avenir de la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine a affirmé que toute force étrangère installée sur le territoire ukrainien avant la signature d’un accord de paix serait immédiatement considérée comme une cible militaire par Moscou. Selon lui, l’idée d’un déploiement international n’aurait de sens qu’une fois les hostilités terminées, et même dans ce cas, la Russie ne verrait pas l’utilité d’une telle présence.

Des avertissements répétés depuis des années

Cette mise en garde n’est pas isolée. Depuis plusieurs années, la Russie répète qu’elle rejette fermement toute présence militaire étrangère en Ukraine. Le Kremlin a toujours présenté l’éventualité d’une adhésion de Kiev à l’OTAN comme une ligne rouge infranchissable. Aux yeux de Moscou, l’arrivée de troupes occidentales, même sous mandat de maintien de la paix, revient à avancer des pièces sur un échiquier déjà sous tension. L’argument central est que de telles initiatives brouilleraient les négociations et renforceraient la perception d’une confrontation directe avec l’Alliance atlantique.

Des projets internationaux sous pression

Les propos de Poutine surviennent alors que plusieurs capitales européennes et américaines évoquent la possibilité de déployer une « coalition de volontaires » en Ukraine. L’objectif affiché par ces pays serait de stabiliser le terrain après un éventuel cessez-le-feu, en mettant en place une présence dissuasive et symbolique. Pourtant, Moscou considère que même une mission de sécurité limitée pourrait être perçue comme une forme d’ingérence. Pour la Russie, la simple arrivée de troupes étrangères équivaudrait à poser des barrières supplémentaires sur une route censée mener vers un traité de paix.

La réaction du président russe illustre un dilemme persistant : comment préparer l’après-guerre alors que la guerre n’est pas encore achevée ? Les pays favorables à l’idée de forces de maintien de la paix estiment que leur présence future servirait d’assurance contre une reprise des combats. La Russie, de son côté, insiste que seule la signature d’un accord mettra fin à la logique de confrontation. Cette opposition rappelle que, même au moment d’envisager la paix, les lignes de fracture demeurent profondes et risquent de compliquer les négociations à venir.

6 réflexions au sujet de “Poutine prévient, des troupes en Ukraine seraient une « cible légitime »”

  1. Ce taré de Micron revient à la charge avec son plan pour pieds nickelés.
    – Cessez-le feu
    – 30.000 volontaires s’amènent sur sol ukro en 3è ligne comme « force de réassurance » (!)
    – les Russes n’osent pas les buter
    – Si les Russes les butent, le grand frère américain arrive sur son cheval blanc et Trumpinou met tout le monde d’accord

    Faut avoir de la poudre plein le pif pour pas comprendre que Putin ne va pas hésiter une seule seconde et que Trump restera gentiment à la maison, à regarder les forces des volontaires se faire ventiler et en sirotant un cocu collé.

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    • C’est ce que vient de dire Poutine : cibles légitimes.
      Il a été poli parce qu’en fait, ces cibles sont prioritaires. Ai pas entendu parler de primes mais on n’en est pas loin.

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      • Ce qui revient à dire que Zelensky et Macaron veulent impliquer les USA dans cette guerre, donc déclencher la WW3, donc vitrifier l’Europe, au minimum !
        Ces types sont des malades

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  2. Le généraux russes veulent en finir …
    Trump en a marre du cirque de Micron et consorts
    Poutine en a marre du chipo de Micron et consorts
    Qu’ils tapent un grand coup et qu’on en finisse

    CA EVITERA DES MORTS UKRAINIENS parce que les morts ukrainiens, Micron s’en fiche.

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  3. « Vladimir Poutine a affirmé que toute force étrangère installée sur le territoire ukrainien avant la signature d’un accord de paix serait immédiatement considérée comme une cible militaire par Moscou. »

    Ils en ont déjà renvoyé de pleines brouettes au pays dans des sacs en plastique. Les Russes sont discrets sur le sujet parce que ce serait un casus belli

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  4. « Les pays favorables à l’idée de forces de maintien de la paix estiment que leur présence future servirait d’assurance contre une reprise des combats »

    Ce serait de facto installer l’OTAN aux portes de la Russie.
    Pour être « force de maintien de la paix », il faut être neutre. Tous ces pays sont hyper belliqueux et russophobe a dernier degré. Les Russes ne vont jamais accepter celas. Et c’est logique

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