La tension entre Washington et Bruxelles reprend de la vigueur, et le terrain de la technologie devient le nouvel espace de confrontation. Donald Trump, fidèle à sa méthode consistant à imposer des rapports de force, entend pousser l’Europe à des concessions que ses dirigeants rechignent à accorder. Après avoir secoué le commerce mondial avec ses taxes sur l’acier et l’aluminium, l’exécutif américain s’attaque désormais au secteur numérique, convaincu qu’il détient une arme stratégique dans la rivalité transatlantique.
Depuis son retour à la présidence, Trump réaffirme son ambition de renforcer l’économie américaine en s’appuyant sur une politique protectionniste assumée. Lors de son premier mandat déjà, il avait marqué les esprits en taxant massivement les importations d’acier, d’aluminium et de biens de consommation, justifiant ces mesures comme une réponse nécessaire à des pratiques commerciales jugées défavorables. Cette stratégie revient aujourd’hui, appliquée cette fois à des secteurs encore plus sensibles comme l’intelligence artificielle, les semi-conducteurs et les services numériques.
Une guerre commerciale qui se déplace vers la technologie
Les tensions ne se limitent plus aux simples échanges de biens. La bataille s’étend désormais à la souveraineté numérique. Washington accuse Bruxelles de vouloir imposer aux entreprises américaines des règles trop contraignantes en matière de données et de fiscalité numérique, notamment via le Digital Markets Act et le Digital Services Act. Pour Donald Trump, ces réglementations risquent de freiner l’innovation et de donner un avantage compétitif aux entreprises européennes.
En réponse, l’administration américaine envisage de renforcer les barrières tarifaires et réglementaires pour protéger ses champions technologiques. Une stratégie qui pourrait, à terme, remodeler l’équilibre du marché mondial et forcer l’Europe à revoir ses ambitions numériques. Cette escalade a déjà un impact sur les marchés financiers et sur les discussions entre les deux blocs. Les investisseurs craignent que ce bras de fer n’entraîne une fragmentation accrue de l’économie mondiale et ne ralentisse les chaînes d’approvisionnement dans les secteurs stratégiques.
Vers une nouvelle ère de rivalités
Cette reprise des hostilités entre Washington et Bruxelles pourrait redessiner les rapports de force dans le commerce mondial. Alors que les entreprises européennes craignent de perdre du terrain face à leurs concurrentes américaines, les États-Unis parient sur une politique musclée pour attirer les capitaux, relocaliser les industries et conserver leur avance technologique.
Si aucun compromis n’est trouvé, le risque est grand de voir émerger deux sphères économiques distinctes, chacune défendant ses propres règles et ses propres champions. Pour les consommateurs comme pour les entreprises, cette fracture pourrait signifier des prix plus élevés, des innovations ralenties et une compétition internationale encore plus féroce.



Les européens on « voté » contre Trump aux présidentielles … ils vont en baver encore pendant quelques temps !
Bien fait pour leurs g***