Après les frappes à Doha, un pacte militaire inédit entre le Qatar et les États-Unis

Le 9 septembre 2025, des frappes aériennes israéliennes ont touché un site à Doha où se tenaient des réunions de hauts responsables du Hamas, causant plusieurs victimes et blessés. Cet événement a exposé la fragilité du Qatar face aux tensions du Moyen-Orient et a poussé les États-Unis à réagir rapidement. Le président Donald Trump a alors signé un décret promettant que toute agression contre le Qatar serait traitée comme une menace directe pour la sécurité américaine. Quelques semaines plus tard, un nouvel accord a été annoncé, matérialisant cette protection par une coopération militaire concrète.

Une installation américaine au service des pilotes qataris

Le 10 octobre 2025, le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, et le ministre qatari de la Défense, Cheikh Saoud bin Abdulrahman Al Thani, ont annoncé conjointement la signature d’un nouvel accord militaire. Selon cet accord, le Qatar pourra construire une installation sur la base aérienne de Mountain Home, dans l’Idaho, destinée à accueillir ses avions de chasse F-15 et ses pilotes.

Cette initiative permet à Doha de disposer d’un site d’entraînement directement sur le sol américain, en collaboration avec le Pentagone. Les détails concernant le fonctionnement précis de l’installation n’ont pas été précisés. Les deux pays ont présenté cette coopération comme un moyen concret de renforcer leurs liens militaires et d’assurer la sécurité des forces aériennes qataries.

Une protection renforcée pour le Qatar

L’annonce de cette installation survient peu après le décret de Trump, qui engage les États-Unis à défendre le Qatar en cas d’attaque. Le pacte traduit donc de manière concrète l’engagement américain et vise à fournir au pays du Golfe un soutien militaire direct et visible, renforçant sa sécurité face aux menaces régionales.

Pour le Qatar, ce projet représente également une étape dans le renforcement de ses capacités militaires et de sa coopération avec les États-Unis. Il s’agit d’un signal fort adressé à la région, montrant que l’alliance entre Doha et Washington inclut désormais une présence américaine dédiée à la protection de ses forces aériennes.

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