Depuis le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la guerre a redessiné les équilibres géopolitiques en Europe. Le face-à-face entre Moscou et Kiev, soutenu par les pays occidentaux, a provoqué des pertes humaines considérables et des déplacements de populations sans précédent.
L’Europe, touchée de plein fouet, subit les conséquences économiques des sanctions et une remise en question de sa dépendance énergétique. Pour y répondre, l’Union européenne (UE) a accéléré sa stratégie de défense :
- hausse des budgets militaires au sein des différents pays européens,
- remodelage des stratégies militaires et des ministères,
- relocalisation de la production d’armements directement au sein des frontières nationales ou européennes
- renforcement des liens avec l’OTAN, malgré les tensions avec Washington.
Ces mesures, perçues comme une réponse à une menace directe, n’ont pas apaisé les tensions avec Moscou qui voit en ces annonces, une tentative de déstabilisation du pouvoir en place.
Des survols de drones qui confirment l’Europe dans sa stratégie
Ces dernières semaines, les suspicions envers la Russie se sont d’ailleurs intensifiées. C’est surtout vrai, depuis la détection de drones non identifiés dans l’espace aérien de plusieurs pays européens, comme en République tchèque (au-dessus de l’aéroport de Prague), au Danemark (au-dessus de l’aéroport d’Aalborg) ou la France (base militaire de Mourmelon-le-Grand).
Ces incidents, souvent interprétés comme des opérations de renseignement ou de déstabilisation, ont alimenté les craintes d’une extension du conflit russo-ukrainien, pour en faire un conflit russo-européen. D’ailleurs, plutôt que de désamorcer la crise, Vladimir Poutine a réaffirmé sa position. Toute agression contre la Russie, selon lui, entraînerait une réponse « ferme et proportionnée ».
Moscou et l’Occident, un dialogue sous tension
Lors d’une récente intervention à Sotchi, le président russe a vivement critiqué l’escalade militaire en Europe, dénonçant une « approche agressive » de la part des capitales européennes. Une manière d’accentuer la pression sur Bruxelles et ses instances.
Pour lui, leur soutien indéfectible à Kiev prolonge inutilement le conflit, au lieu d’encourager des négociations constructives. Or, l’Europe s’est déjà positionnée en faveur de l’ouverture de négociations au sujet de cette guerre qui dure depuis plus de 3 ans, ce que Moscou n’a jamais vraiment souhaité, préférant camper sur ses positions plutôt que de tendre la main, comme il l’invite d’ailleurs à le faire à son endroit.
Le président russe, Vladimir Poutine a aussi invoqué l’histoire pour expliquer les frictions actuelles entre Moscou et la Russie, accusant les puissances occidentales d’avoir imposé, après 1991, un système de sécurité excluant les intérêts russes. Ce récit, centré sur une « injustice historique », rend tout compromis diplomatique encore plus complexe.
« Ces mesures, perçues comme une réponse à une menace directe, n’ont pas apaisé les tensions avec Moscou »
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J’ai vu aussi. Tout et son contraire. Contresens, contradictions, contre tout. pas clair dans sa tête, le scribouillard !
Résumons-nous : « Poutine, il est très méchant, c’est pas gentil d’envoyer des drones chez les gens ».
Poutine aux responsables européens agitant la «menace russe» : «Calmez-vous, dormez sur vos deux oreilles et mêlez-vous de vos affaires»
« L’Europe, touchée de plein fouet, subit les conséquences économiques des sanctions et une remise en question de sa dépendance énergétique »
Touchée de plein fouet par l’effet boomerang de LEURS PROPRES SANCTIONS. Ces sanctions étaient censées tuer l’économie russe. Quelle bande de crétins