Armes nucléaires : comment Trump a répliqué aux tests de Poutine

La rivalité stratégique entre la Russie et les États-Unis a pris une nouvelle dimension après la décision de Donald Trump de relancer les essais nucléaires américains. L’annonce, faite à la veille d’une rencontre avec le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud, traduit la volonté de Washington de répondre à une série d’initiatives militaires affichées par le Kremlin ces dernières semaines.

Selon les mots du président américain, il n’était plus question de laisser d’autres puissances avancer sans réagir. Sur son réseau Truth Social, il a évoqué la nécessité de tester de nouveau l’arsenal pour rester « sur un pied d’égalité » rapporte Politico. Il affirme que les États-Unis disposent du plus grand nombre d’armes nucléaires, tout en reconnaissant que la Chine progresse rapidement dans ce domaine. « La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d’ici cinq ans », a martelé le Président américain.

Un mouvement déclenché par Moscou

Avant cette annonce américaine, Vladimir Poutine avait présenté deux essais d’armement stratégique. Le 21 octobre 2025, la Russie a affirmé avoir testé le missile de croisière nucléaire-propulsé Burevestnik. Puis le 29 octobre 2025, le président russe a déclaré qu’un système sous-marin Poseidon, capable d’emporter une charge nucléaire, avait également été testé. Ces déclarations ont été confirmées par Reuters dans deux dépêches distinctes (Andrew Osborn, 26 octobre 2025 ; Guy Faulconbridge, 29 octobre 2025).

Ce double message militaire a immédiatement attiré l’attention des États occidentaux. À Washington, il a résonné comme un signal clair : la Russie entend maintenir et démontrer ses capacités stratégiques. La réponse américaine n’a pas tardé, avec une instruction présidentielle adressée au département de la Défense pour reprendre des essais que le pays n’a pas conduits depuis plusieurs décennies.

Washington veut rester au premier plan

Sans détailler le lieu ni le calendrier précis de ces essais, Donald Trump a tenu à inscrire cette démarche dans une logique de parité stratégique. Il a cité la Russie et la Chine comme acteurs qui accélèrent leurs programmes, et a insisté sur la nécessité pour son pays de rester en tête.

Cette décision intervient alors qu’il doit rencontrer Xi Jinping, un rendez-vous où la question nucléaire ne sera probablement pas absente. La mention de Pékin par le président américain illustre l’attention portée à l’évolution rapide des capacités chinoises, un point également relevé par plusieurs analystes internationaux.

2 réflexions au sujet de “Armes nucléaires : comment Trump a répliqué aux tests de Poutine”

  1. Un mouvement déclenché par Moscou
    Pas compliqué, en ce moment les Russes sont à la base de tout, y compris les punaises de lit parisiennes

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