Le Palais de l’Élysée a accueilli ce jeudi 23 octobre 2025 une figure majeure de la musique africaine : Davido. L’artiste nigérian a été reçu par le président français Emmanuel Macron pour un entretien dont le contenu précis n’a pas été rendu public. Ce tête-à-tête symbolique, immortalisé par des clichés partagés sur le compte Instagram du chanteur, témoigne de la reconnaissance croissante du rôle culturel et diplomatique des artistes africains sur la scène mondiale.
Une rencontre à forte portée symbolique
Accompagné de sa sœur Sharon, de son manager Asa Asika et du prêtre en chef de Cubana, Davido a foulé les salons dorés de l’Élysée pour un échange que l’artiste a décrit comme « un honneur » et une occasion de partager « des visions pour un monde meilleur ». Si les détails de la discussion restent confidentiels, la visite suggère une volonté de dialogue autour de la culture, de la jeunesse et de la coopération artistique entre la France et le Nigeria.
Le président Macron, connu pour son intérêt pour la scène afro-urbaine, avait déjà rencontré Davido lors d’événements précédents liés à la promotion des industries créatives africaines. Cette nouvelle entrevue semble prolonger cette dynamique, plaçant la musique au cœur du rapprochement entre les deux pays.
Davido, du studio à la diplomatie culturelle
Depuis plus de dix ans, Davido s’est imposé comme l’un des artistes africains les plus marquants. Révélé avec Dami Duro, il a enchaîné des succès mondiaux comme Fall et If, propulsant l’afrobeats au sommet. Lauréat de plusieurs BET Awards, il a collaboré avec Chris Brown et Nicki Minaj, tout en soutenant, via sa fondation, des projets en faveur de l’éducation et des enfants défavorisés. Cette rencontre à l’Élysée montre cette évolution : celle d’un musicien devenu ambassadeur informel d’une Afrique confiante et connectée au monde.
Au-delà des apparences, cette entrevue montre la puissance du soft power culturel, capable d’ouvrir des portes là où la diplomatie traditionnelle peine parfois à avancer. Davido, en dialoguant avec Emmanuel Macron, rappelle qu’une mélodie peut parfois servir de passerelle entre les continents, les peuples et les ambitions.




Grotesque