Diddy : Trump révèle qu’il a sollicité une grâce présidentielle

Alors que l’affaire Diddy continue de défrayer la chronique, une nouvelle declaration vient relancer le dossier. Le président américain Donald Trump a affirmé lundi soir, lors d’une interview à CNN, que le rappeur Sean « Diddy » Combs avait sollicité une grâce présidentielle. Cette déclaration intervient quelques jours après la condamnation de l’artiste à plus de quatre ans de prison pour des faits liés au transport de personnes en vue de leur exploitation sexuelle. L’annonce attire l’attention sur les démarches entreprises par des personnalités publiques auprès de la présidence. L’affaire, très suivie aux États-Unis, reste au centre des débats judiciaires.

Trump cite Diddy parmi ceux ayant demandé une grâce

Lors de l’entretien, Donald Trump a été interrogé sur la possibilité d’avoir accordé un pardon à Ghislaine Maxwell, ancienne compagne de Jeffrey Epstein. Il a répondu que « beaucoup de gens [lui] ont demandé des grâces », en mentionnant notamment Sean Combs. Il n’a toutefois pas précisé la période à laquelle cette demande aurait été formulée.

Cette révélation intervient alors que Sean Combs, 54 ans, a été condamné vendredi dernier à quatre ans et trois mois de prison par un tribunal fédéral à New York. Il a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation pour avoir organisé le transport de personnes afin de les faire participer à des actes de prostitution. Cette condamnation marque une étape importante dans un dossier qui secoue depuis plusieurs mois le milieu du divertissement américain.

Origines de l’affaire Diddy

L’affaire a pris un tournant public en novembre 2023, lorsque Cassie Ventura, ancienne compagne de Sean Combs, a déposé une plainte pour violences sexuelles et mauvais traitements subis au cours de leur relation. Peu après, d’autres accusations ont émergé, conduisant à l’ouverture d’enquêtes fédérales. Ces procédures ont abouti à des perquisitions menées au domicile de l’artiste et à la saisie de documents et d’enregistrements.

En mars 2024, les autorités fédérales ont inculpé Sean Combs pour traite d’êtres humains et transport illégal de personnes à des fins d’exploitation sexuelle. Ces charges se fondaient en partie sur des témoignages d’anciennes collaboratrices et sur des éléments matériels recueillis lors des enquêtes. Le procès, qui a duré plusieurs semaines, s’est conclu par la condamnation prononcée vendredi dernier.

Le rôle joué par la plainte initiale de Cassie Ventura a été déterminant pour l’ouverture des investigations qui ont progressivement conduit à l’inculpation puis à la condamnation du rappeur. Ce rappel chronologique souligne la place de cette affaire dans le débat judiciaire actuel et dans les procédures en cours.

La mention de cette demande de grâce par Donald Trump vient ajouter un nouvel élément au parcours judiciaire de l’artiste et pourrait peser sur les prochaines étapes, notamment les éventuels recours que la défense de Combs pourrait engager.

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