Aux États-Unis, la NASA a confirmé son sa volonté de rouvrir les appels d’offres, dans le cadre de missions lunaires. La raison ? SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, accumule les retards, ce qui bloque l’agence spatiale américaine dans le bon développement de ses activités et ses projets.
En outre, les États-Unis ne veulent pas être dépassés par la Chine, avec qui Washington semble être à nouveau entré dans une course pour la conquête spatiale. Pour rappel, Pékin a confirmé sa volonté d’envoyer une mission habitée, sur la Lune, en 2030 (ou avant, si possible). L’idée, pour les États-Unis, serait de faire mieux.
Le programme Artémis, projet phare de la NASA
C’est à travers le programme Artémis, initié sous la première présidence de Donald Trump, que les États-Unis ambitionnent d’atteindre leurs objectifs. Ce projet vise à établir une présence humaine durable sur la Lune et à poser les bases d’une exploration future vers Mars. Malheureusement, les retards de SpaceX, partenaire clé de la Nasa, ont conduit l’agence à diversifier ses partenaires pour garantir le respect des échéances fixées.
Résultat, les missions du programme comme Artémis 2, qui enverra un équipage autour de la Lune, est repoussée à avril 2026. Artémis 3, qui droit marquer le retour d’astronautes sur la Lune, a elle, été repoussée pour la mi-2027. Mais à qui confier les clés du calendrier ? Si SpaceX est toujours en course, cette réouverture des appels d’offres marque le retour inattendu d’un autre géant : Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos.
Bezos vs Musk, pour tenir les engagements
Une chose est certaine, le président Trump compte bien faire avancer les choses. Ce dernier a fait du retour américain sur la Lune, sa priorité numéro une en matière spatiale. Il souhaite notamment que tout cela soit terminé avant la fin de son mandat, courant 2029. La mise en concurrence devrait ainsi permettre d’accélérer les développements, pour que les calendriers fixés soient respectés.



