Chaque année, des dizaines de milliers d’étudiants venant de pays hors Union européenne choisissent la France pour leurs études supérieures. Attirés par la réputation des universités et des grandes villes comme Paris ou Lyon, ces jeunes contribuent activement à la diversité académique du pays. Cependant, une mesure du gouvernement présentée mardi au parlement, pourrait restreindre l’accès aux aides au logement pour certains d’entre eux, rapporte Le Figaro étudiant.
Une aide au logement désormais plus sélective
Actuellement, tous les étudiants venant de pays hors UE peuvent toucher les aides au logement, quel que soit leur niveau de revenu. Le projet de loi vise à réserver ces allocations uniquement aux étudiants hors UE qui reçoivent une bourse, jugés prioritaires en raison de leur situation financière et de leur intention de s’installer durablement en France.
Le gouvernement explique cette décision par la volonté de mieux contrôler les dépenses liées aux APL, qui augmentent notamment à cause du vieillissement de la population et de l’inflation récente. L’objectif est que chaque bénéficiaire fasse un petit effort, afin que l’ensemble permette de réduire significativement les dépenses publiques.
Quelles implications pour les étudiants et les universités ?
Pour les étudiants hors UE non boursiers, cette mesure pourrait signifier devoir chercher d’autres solutions de logement. Pour les universités, elle pose le défi de continuer à soutenir l’accueil des étudiants internationaux, afin que cette sélection des aides n’entrave pas la diversité des campus.
Cette initiative montre la difficulté de concilier gestion des finances publiques et attractivité de l’enseignement supérieur. La mise en œuvre du projet permettra de savoir si cette approche ciblée réussira à contenir les dépenses tout en maintenant la France comme destination privilégiée pour les étudiants étrangers.



