Au Maroc, le mouvement GenZ 212 se poursuit. Ce dernier, porté par la jeunesse marocaine, a pour objectif de faire évoluer la société, notamment sur les questions liées à l’éducation et à la santé. La mobilisation, intense au départ, semble toutefois peu à peu s’essouffler.
Après deux semaines de manifestations quotidiennes, le mouvement ralenti. Les actions sont, en ce sens, réorientées, avec l’idée de continuer à peser dans le débat public. Terminés, les rassemblements quotidiens. L’objectif est de cibler davantage les initiatives, de façon à ce qu’elles permettent de maintenir la pression sur l’exécutif.
De nouvelles façons de manifester émergent
Parmi les pistes explorées, les jeunes marocains envisagent le boycott de produits associés à des sociétés liées au Premier ministre, Aziz Akhannouch, comme Danone ou Afriquia. En ciblant les intérêts économiques des décideurs, les contestataires entendent faire plier le gouvernement.
Ils profitent également des outils numériques à disposition, comme la plateforme d’échanges, Discord. Une rencontre virtuelle avec Ahmed Benchemsi, figure médiatique et militant des droits humains, est prévue pour mobiliser et inspirer les membres afin que la lutte ne ralentisse pas. Une plateforme qui permet d’échanger en direct avec des centaines, voire milliers de participants, leur permettant de rester motivés.
Un rassemblement prévu le 18 octobre
Quid des manifestations ? Si celles-ci sont mises de côté, elles ne sont pas, pour autant, abandonnées. En effet, un grand rassemblement est prévu pour le 18 octobre. L’objectif étant de continuer à faire pression pour alimenter la gronde et pousser le gouvernement à proposer des réponses qui seront jugées comme étant claires et suffisantes, ce qui n’est pas encore le cas actuellement. Un rassemblement qui, les manifestants l’espèrent, se déroulera et se terminera dans de bonnes conditions, alors que des heurts ont eu lieu au cours des premiers rassemblements, ayant donné lieu à de nombreuses arrestations.



