À quelques heures de l’investiture du duo présidentiel Romuald Wadagni – Mariam Chabi Talata, la cité de Parakou se prépare à accueillir l’un des temps forts de la vie politique nationale. La cérémonie, organisée par les partis de la mouvance présidentielle, est présentée par ses initiateurs comme une étape décisive dans la course à la présidentielle de 2026.
Invitée sur le plateau de la matinale Bonjour le Bénin de la télévision nationale, la directrice de la communication de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR), Anique F. Djimadja, a précisé les contours de l’événement. Selon elle, l’investiture répond à une exigence statutaire : « Lorsqu’on désigne les candidats, une fois qu’ils sont désignés, il faut que les partis procèdent à leur investiture. C’est ainsi que le prévoient nos textes », a-t-elle expliqué. Mais au-delà de cette formalité, l’acte revêt une portée symbolique, traduite par ce qu’elle appelle « un contrat avec le peuple ».
Une cérémonie de portée nationale
La responsable de la communication de l’UPR a insisté sur le caractère fédérateur du rendez-vous, loin de toute interprétation régionaliste : « Parakou aurait pu être remplacé par n’importe quelle autre ville du Bénin. Le choix n’obéit à aucune considération particulière », a-t-elle affirmé, en balayant les spéculations autour du lieu retenu.
Les organisateurs annoncent une mobilisation importante de militants, d’alliés politiques et de populations locales. Un comité a été mis en place depuis plusieurs semaines pour assurer la réussite de la manifestation, avec des dispositions logistiques et sécuritaires jugées optimales.
« Ça va être un moment de délivrance d’un message fort : un message de rassemblement, de paix et de consolidation de la démocratie », a résumé Anique Djimadja, soulignant l’esprit de cohésion que veut incarner la mouvance présidentielle.
Une mobilisation attendue
Dans le même esprit, Daouda Saka Mere, maire de N’Dali et cadre du Bloc Républicain, confirme l’ampleur de la préparation. « Les préparatifs vont bon train. Environ 7 000 personnes sont attendues, et tout est mis en place pour un déroulement paisible et réussi », a-t-il confié au quotidien La Nation.
Le programme prévoit plusieurs prises de parole, dont celle du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, avant la présentation officielle du duo Wadagni–Talata. La validation de leur candidature se fera « par acclamation », une manière, selon le maire de N’Dali, de marquer l’adhésion unanime des militants. Le duo aura ensuite l’occasion d’exprimer sa vision et d’annoncer les grandes lignes de son engagement.
Wadagni, peu politique ?
Si certains observateurs estiment que Romuald Wadagni est « peu politique », son parcours économique et sa proximité avec le président sortant renforcent sa légitimité. « Il n’est pas politique au sens classique, mais il n’est pas étranger à la politique. Ses actions en faveur des partis et de la gouvernance en témoignent », a soutenu le maire de N’Dali.
Celui-ci estime que la jeunesse et la compétence du candidat porteront le pays à une nouvelle étape : « Ce mandat que nous allons entamer en 2026 sera meilleur que celui qui s’achève, grâce à l’énergie et à la vision d’un jeune qui peut pousser le développement du Bénin et le révéler au monde. » Tout est donc en place à Parakou pour accueillir ce moment que les organisateurs présentent comme une célébration d’unité et un signal fort envoyé à l’opinion publique, à quelques mois de l’échéance électorale.





@L’idiotducoin
Le ver est dans le fruit. Avouons. Talon a su surfé sur l’appât du gain facile de toute la classe politique confondue de ce pays et des pseudos cadres aux diplômes douteux depuis l’ère Kerekou. Sinon comment comprendre qu’il puisse avoir le monopole sur les intrants jusqu’à acheter toutes les usines d’egrenages de coton du pays à un franc symbole. C’était le début de la
prédation de l’économie de ce pays. S’en est suivi l’achat des figures emblématiques politiques de ce pays et des principaux cadres. Il a donc plus à perdre qu’à gagner s’il ne verouille pas le système. Rassurez-vous ; il sera au commande encore pour les 20 prochaines années pour consolider ses acquis. Vous n’êtes pas sorti de l’auberge.
J’avoue.
Cherchez l’erreur
L’autre abruti viendra parler de versalité ; il n’en est rien. Il arrive des moments où on porte un autre regard sur la situation réelle de son pays. Les éléments concordants
font que dorénavant ; je reconsidère ma position vis-à-vis de ces gens-là
qui ont pris en otage tout un peuple.
Je ne me fais aucune illusion
également sur le prochain KO et une large majorité des partis du
pouvoir à l’assemblée nationale.
Ce que je crois.
Pauvre de mon pays.
Chaque peuple mérite ses dirigeants…et c’est vrai ce que tu dis, Talon protège et protègera ses acquis tant qu’il le pourra avec les méthodes corruption et de terrorisme qu’on lui connaît.
Ce que je crains, personne n’est éternel sur cette terre et tout ce qu’il réalise aujourd’hui avec la ruse et la rage peut être détruit un jour quand le vent va tourner.
L’orgueil et la vanité sont les deux jambes qui conduisent l’insensé vers le précipice de sa chute.
Les cadres vendus du pays ne sont personnes d’autres que nous-mêmes qui, pour les biens matériels de cette vie, sommes prêts à vendre nos âmes et pensées.
Les exemples sont légions de part le monde. Tout ça n’est juste qu’un château de carte. L’humilité doit être donc la règle pour les puissants du moment.
Ce que je crois .
Ni opposant ; ni mouvancier.
Cherchez l’erreur
Démonstration médiatique.. dépenser beaucoup de blé… faire le boucan et le m as tu vu..ne sont pas des garanties de succès électoral..
Qui peut croire que ce soit la majorité qui soit à la manœuvre pendant qu’on a aucune idée de ce qui se trame chez les vauriens de l’opposition. On s’étonnera d’une victoire écrasante de la majorité présidentielle.
Cherchez l’erreur
Pendant ce temps Boni Yayi tergiverse , sans aucune ligne politique, sans candidat désigné, sans projet de société. C’est à croire que finalement son candidat n’est autre que le candidat de la mouvance comme l’annonçait celui qui a le privilège d’avoir à lui tout seul deux partis politiques et 3 autres partis satellites.
Les dés sont jetés . LD devrait s’atteler à sauver les meubles en obtenant quelques sièges au parlement. Sinon qu’on s’achemine vers un parlement monocolor.
Une opposition de merde .
Vraiment !!!
Cherchez l’erreur
Tu feins d’ignorer que dans la république du Désert de Compétences, c’est la politique de Gbôgbanou qui règne et que tous vendus d’âme qu’ils sont, nos politici.hens et cadres tarés ne cherchent qu’à se vendre au plus offrant…. voilà que le seul grand acheteur de consciences n’est que Talon. C’est donc normal que tout parti qui se déclare de l’opposition ait du mal à s’organiser parce que tous ses membres veulent dealer avec le corrupteur-né.
Réfléchis un peu Joe !
Je valide ta pensée. Elle n’est pas si loin de la mienne. Seulement que c’est triste pour le pluralisme politique dans notre pays. D’où la nécessité de revoir les textes sinon que nous ne sommes pas loin d’un parti unique déguisé dans ce pays.
L’erreur est tout trouvée
L idioducoint serait bien inspiré de ne pas céder aux flatteries de.ce. type versatile.. à la cervelle. d un trisomique…dit le plombier..
T’inquiète Aziz, je connais très bien son ADN…🤣
Très marrant.
Cherchez l’erreur
Mais les personnes qui sont censées produire de bons textes ( lois), se sont toutes mises aux services du corrupteur-né…Talon connaît très bien nos cadres qui se font concurrence pour servir ses causes depuis des décennies… c’est pour cela qu’il a dit que son pays est un désert de compétences ; et avant lui, Kérékou avait parlé d’intellectuels tarés.
les Holo, Dossou, Aïvo et autres étaient contents de valider une constitution tordue à Talon dès sa prise de pouvoir, payés chacun 10 millions pour deux semaines de travail .
comment celui qui a fait une campagne contre Yayi disant qu’il voulait son aide pour modifier la constitution, leur demande aussitôt qu’il a pris le pouvoir, une telle forfaiture et ils acceptent ?
l’Afrique est malade de ses enfants qui ont été à l’école du blanc sans changer de mentalité
Aï
toi tu parles seulement, il avait parlé de mandat unique et dans la réforme de la constitution, il l’avait mis