MacKenzie Scott, ancienne épouse de Jeff Bezos et ex-actionnaire majeure d’Amazon, s’impose comme l’une des philanthropes les plus actives de sa génération. Depuis 2019, elle a déjà distribué près de 19 milliards de dollars à plus de 2 000 organisations à travers le monde, selon les données publiées par le New York Post. Ces dons massifs traduisent une volonté de réinvestir une part significative de sa fortune dans des causes sociales, éducatives et environnementales.
Une approche sobre mais déterminée de la philanthropie
Sa fortune actuelle est estimée à environ 41,9 milliards de dollars, selon Wikipedia. Cette richesse, issue pour l’essentiel de sa participation dans Amazon après son divorce avec Jeff Bezos, la place toujours parmi les femmes les plus fortunées du monde. Malgré l’ampleur de ses dons, MacKenzie Scott n’a jamais cherché à les médiatiser. Elle ne dispose pas de fondation personnelle et préfère distribuer directement ses aides à des organisations locales souvent peu connues. Cette méthode, plus discrète, privilégie la confiance et la rapidité plutôt que les lourdeurs administratives propres à la philanthropie institutionnelle.
Ses contributions ciblent notamment l’éducation, l’égalité des chances, la justice sociale et la lutte contre la pauvreté. En soutenant des associations communautaires, elle favorise une redistribution plus directe et plus proche des bénéficiaires. Sa démarche diffère ainsi de celle de nombreux mécènes qui privilégient les grandes fondations internationales ou les partenariats publics-privés.
Des dons d’une ampleur exceptionnelle
Les sommes déjà versées par MacKenzie Scott représentent un montant équivalant à près de la moitié de sa fortune estimée en 2025. Cette comparaison montre l’ampleur de son engagement, sans signifier qu’elle a effectivement cédé 45 % de sa richesse actuelle : la valeur de ses avoirs dépend des fluctuations des marchés financiers et des actions Amazon qu’elle détient encore. Néanmoins, le volume global de ses dons la place parmi les rares milliardaires à avoir transféré autant de richesses vers le secteur associatif en si peu de temps.
Au-delà des chiffres, son influence est profonde : elle contribue à redéfinir la manière dont les grandes fortunes envisagent la redistribution. Sa philosophie repose sur la transparence et la confiance envers les acteurs de terrain, sans contrepartie ni mise en avant personnelle. Par cette approche, MacKenzie Scott incarne une vision plus horizontale de la philanthropie, où la richesse devient un instrument au service du changement social plutôt qu’un symbole de pouvoir.




Ca doit être cool de dépenser le fric de son mari, par milliards