(La jeunesse au cœur du jeu politique) À moins de six mois du scrutin présidentiel, la scène politique béninoise se redessine sous un triple prisme : la continuité de la rupture, la rupture avec la rupture, et le compromis entre mouvance et opposition. Plusieurs duos ont officiellement déclaré leur candidature pour briguer la magistrature suprême. Différents tickets, différentes philosophies politiques, différentes visions du Bénin de demain. Mais un point commun : la montée en puissance de la jeunesse dans le jeu politique national.
La bataille pour le contrôle de l’exécutif d’Etat au Bénin affiche désormais un visage transparent. Plusieurs duos sont officiellement déclarés pour cette bataille, tous n’ont pas encore obtenu leur récépissé définitif de dépôt de candidature. Le duo Romuald Wadagni – Mariam Talata incarne sans ambiguïté la continuité du régime de la « rupture » amorcée en 2016 avec Patrice Talon. Le ministre des Finances, figure technocratique respectée sur la scène internationale, moins de la cinquantaine, porte le flambeau du camp présidentiel. Son profil rassure les milieux d’affaires et les partenaires économiques du Bénin, qui voient en lui un garant de la stabilité et de la rigueur budgétaire malgré son âge relativement jeune. À ses côtés, Mariam Chabi Talata, actuelle vice-présidente de la République, ajoute une dimension politique et symbolique. Première femme à ce poste dans l’histoire du pays, elle personnifie la fidélité à la ligne taloniste et la légitimité institutionnelle du pouvoir sortant. Ensemble, Wadagni et Talata misent sur la continuité : poursuite des réformes, renforcement des infrastructures, rigueur dans la gouvernance, et attractivité économique.
Paul Hounkpè, candidat président des FCBE n’est pas lui non plus très âgé. Mieux, son colistier l’est encore moins, témoignant ainsi de la forte présence de la jeunesse au cœur de l’activité politique. Judicaël Hounwanou, la quarantaine, est journaliste au quotidien L’Informateur et occupe depuis juillet 2025 le poste de secrétaire général de la plateforme des promoteurs et acteurs pour le développement des médias (PADEM-Bénin). Consultant média du parti FCBE, il est connu pour son engagement en faveur du professionnalisme et de la liberté de la presse.
Face aux héritiers de la continuité et de la FCBE, Renaud Agbodjo et Bonaventure Judes Lodjou se positionnent en opposants du système. Issus tous deux de l’opposition, ils prônent une rupture avec la rupture. Né le 17 septembre 1982, Maître Renaud Vignilé Agbodjo, 43 ans, s’est fait connaître pour la défense de plusieurs dossiers concernant surtout les personnalités publiques dont l’ancienne ministre Rékya Madougou. Son colistier Bonaventure Judes Lodjou, un peu plus âgé, moins de la soixantaine, symbolise le renouveau générationnel que beaucoup appellent de leurs vœux.
La jeunesse, nouvelle force du jeu politique
Au-delà des duos, le vrai enjeu de 2026 est la place de la jeunesse dans le destin politique du Bénin. Jamais les jeunes n’ont été aussi présents, que ce soit dans les équipes de campagne, les mouvements citoyens ou les réseaux sociaux. Les duos ont compris l’importance de cette frange de la population, qui représente plus de 60 % des électeurs.
Cette diversité d’incarnations montre que la jeunesse béninoise est on ne peut plus jamais présent sur la terrain politique et fait entendre sa voix. Dans la perspective des élections présidentielles de 2026 au Bénin, la responsabilité de la jeunesse est fortement mise en exergue et largement sollicitée par les partis politiques. Ces formations, conscientes que les jeunes représentent une masse électorale décisive et l’avenir du pays, cherchent activement à les mettre au premier plan dans leurs structures.
Cette juvénilisation pose cependant un double enjeu. D’une part, les partis ont la responsabilité d’offrir à cette jeunesse des programmes concrets qui répondent à leurs préoccupations majeures (emploi, formation, entrepreneuriat) et non de simples promesses. D’autre part, la jeunesse elle-même porte une responsabilité cruciale : celle de transcender l’instrumentalisation politique. Elle est appelée à exercer un rôle éclairé, basé sur l’analyse des programmes et la compétence des candidats, plutôt que sur l’allégeance. En 2026, la jeunesse béninoise devra donc transformer cette attention politique en un levier pour une participation citoyenne exigeante et critique, garantissant ainsi la crédibilité et l’équité du processus démocratique. Il ne suffit pas que les candidats soient jeunes. Il faut encore qu’ils orientent vraiment leurs plans d’action vers la jeunesse.




Nonobstant toutes considérations partisanes et n’étant membre d’aucun regroupement politique dans notre pays ; le seul candidat compétent ayant l’expertise, la compétence et le charisme pour conduire la destinée de notre pays est Romuald Wadagni. La probabilité qu’il soit élu face à la médiocrité d’en face est de 99,99%. Le contraire serait étonnant.
Cherchez l’erreur
Le slogan de campagne que je propose à Wadagni : LE BÉNIN EN MARCHE
Puisqu’il n’aura ni compromission, ni continuité pour ré – instaurer la confiance entre le pouvoir et les populations de ce pays et rétablir la justice sociale. Ce qui a profondément fait défaut au cours des 9 dernières années.
Cherchez l’erreur
La chronique d’une victoire annoncée.
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