Le litige entre le Maroc et le Front Polisario, sur le point d’être réglé ? En effet, nous sommes à quelques heures seulement de l’étude, par le Conseil de sécurité de l’ONU, du projet de résolution sur la question du Sahara occidental. Un vote qui porte sur une initiative américaine qui a été initiée par le président Trump.
Ce plan proposé et soutenu par Washington met l’accent sur un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Ce vote sera soumis aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité, alors que le contexte international est un peu particulier. Le jeu des alliances fait que les positions de chacun peuvent varier sensiblement.
Un texte américain revu et édité
Le 22 octobre, tout a débuté par le dépôt d’un premier texte américain, qui s’inspirait assez nettement du plan marocain proposé dès 2007. Le document américain expliquait notamment que la proposition marocaine était la seule et unique viable sur laquelle se baser pour avancer. Mais une nouvelle version a été retravaillée suite à la gronde de certains membres du Conseil de sécurité, intégrant dans le corps certaines notions, comme le droit à l’autodétermination des Sahraouis.
Si la France ou le Royaume-Uni soutiendront ce texte, la Russie, elle, pourrait opter pour une approche différente. Moscou, soutien d’Alger, pourrait effectivement profiter de ce scrutin pour marquer sa nette différence avec l’Occident à ce sujet. Pour rappel, on ne sait pas vraiment quelle est la position russe sur ce dossier, mais soucieuse de soigner ses relations internationales, la Russie devrait choisir la mesure.
Moscou, pour un veto ?
Résultat, selon certains analystes, le Kremlin pourrait décider d’éviter le veto préférant éventuellement une abstention si le texte penche trop en faveur de Rabat. Cette situation permet à Moscou d’être en position de force et surtout, de faire valoir sa voix dans l’un des dossiers les plus compliqués politiquement de la région du Maghreb.



