Simples à voler, les smartphones contiennent, pourtant, tout ce qu’il y a de plus important dans notre vie, avec certaines des informations les plus sensibles, des messages privés, des images et photos et bien d’autres choses encore. Le perdre ou pire, se le faire voler, c’est l’assurance de faire face à un vrai casse-tête.
C’est d’ailleurs à Londres, en Grande-Bretagne, que les smartphones sont le plus fréquemment dérobé. Selon les chiffres de la police britannique, ce sont quasiment 80.000 appareils qui y ont été volés en 2024. Ces vols alimentent certes la petite délinquance locale, mais aussi et surtout, un marché international plus sophistiqué encore, avec des reventes massives un peu partout dans le monde.
Un commerce structuré, à destination de l’Algérie et la Chine
Les chiffres sont toutefois très clairs. C’est vers l’Algérie et la Chine que ces téléphones sont principalement revendus. Les différentes enquêtes menées en Grande-Bretagne ont d’ailleurs permis de mettre à jour un commerce illégal parfaitement structuré, avec des réseaux logistiques dédiés, complexes, mais redoutable d’efficacité, permettant d’inonder le marché.
Pour parvenir à ces résultats, les forces de police ont pu compter sur la victime d’un vol de smartphone. Elle a pu retrouver la trace de son téléphone, en activant la fonctionnalité de géolocalisation du smartphone, menant ainsi les forces de l’ordre tout près de l’aéroport international d’Heathrow. Sur place, la surprise fut de taille.
2.000 appareils retrouvés lors d’une première enquête
Quasiment 2.000 d’appareils ont été retrouvés, soigneusement emballés pour échapper aux systèmes de traçage, étaient prêts à être expédiés. Les cargaisons étaient notamment destinées à l’Algérie, pays où la demande est de plus en plus forte, à cause notamment des restrictions politiques imposées sur les importations de tels produits. Pareil en Chine, ou le commerce illégal prospère parfois, permettant d’échapper à tout contrôle fiscal ou douanier.



