Au Ghana, ce sont six ressortissants étrangers, dont une femme, qui ont été arrêtés par les forces de l’ordre. La raison ? Les autorités les accusent d’être impliquées dans des activités parfaitement illégales, en lien avec le commerce de l’or. Une longue enquête aura permis de mettre à jour ce vaste trafic.
Dans les faits, les forces de police ont déployé une unité spéciale après avoir surveillé, plusieurs mois durant, les activités de ces individus. La décision a ensuite été prise de déployer une unité spéciale pour finalement agir et totalement démanteler le réseau de revente d’or, opérant sans les autorisations nécessaires.
Plus de 2 kilos d’or ont failli récupérés
Au total, ce sont six personnes qui ont été arrêtées. Parmi les suspects concernés par ce vaste coup de filet, figurent quatre citoyens ghanéens et un Américain ainsi qu’une marocaine. Tous sont en fait accusés d’avoir tenté de s’approprier une quantité d’environ 2,1 kg d’or, ce qui représente une somme de 1,7 million de dirhams marocains.
Les forces de police, au cours de leur opération de saisie, ont découvert du matériel qui était destiné au raffinage de l’or. De ce fait, les autorités ont considéré que le groupe de malfrats envisageait à la fois l’achat, mais aussi le traitement illégal du métal précieux. L’interpellation s’est donc révélée nécessaire aux yeux de la loi.
La loi Ghanéenne, très stricte à ce sujet
En effet, ces agissements vont à l’encontre des lois ghanéennes, notamment la loi Gold Board de 2025. Ces dernières imposent des normes strictes afin d’encadrer l’exploitation et la transformation des ressources minières. Les personnes arrêtées, toujours considérées comme innocente à ce stade, sont officiellement poursuivies par la justice pour conspiration, ainsi que commerce illégal d’or et raffinage sans autorisation. Ils risquent plusieurs années de prison ainsi qu’une lourde amende.



