À quelques semaines du sommet du G20 prévu à Johannesburg les 22 et 23 novembre 2025, la tension monte entre les États-Unis et l’Afrique du Sud. Le président Donald Trump a annoncé qu’aucun représentant américain ne prendrait part à la rencontre, qu’il accuse le pays hôte de persécuter les fermiers blancs. Cette décision accentue la méfiance déjà perceptible entre Washington et Pretoria.
Une décision de Trump aux accents politiques
Le chef d’État américain a publié, le vendredi 7 novembre, un message sur son réseau Truth Social dans lequel il qualifie d’« inacceptable » la tenue du G20 en Afrique du Sud. Il affirme que son gouvernement ne saurait participer à une réunion accueillie par un pays qu’il accuse d’« abus graves » à l’encontre des agriculteurs blancs rapporte AP News.
Cette déclaration met fin à la participation prévue du vice-président JD Vance, qui devait représenter les États-Unis à Johannesburg. Donald Trump a précisé qu’aucun membre de son administration n’y assisterait tant que ces supposées violations des droits humains ne cesseraient pas.
Le gouvernement sud-africain, par la voix de Cyril Ramaphosa, a rejeté ces accusations, estimant qu’elles reposent sur des affirmations erronées. Pretoria rappelle que la réforme foncière, souvent citée dans ces critiques, s’effectue dans le respect du cadre légal et vise à corriger des déséquilibres historiques.
Un refroidissement prolongé des relations entre les USA et l’Afrique du Sud
Les échanges diplomatiques entre Washington et Pretoria se sont visiblement dégradés ces derniers mois. L’administration américaine a laissé entendre qu’elle pourrait revoir certains programmes de coopération et accords commerciaux. De son côté, l’Afrique du Sud maintient une ligne diplomatique jugée trop autonome par Washington, notamment à travers son engagement au sein des BRICS et ses positions distinctes sur des dossiers internationaux comme la guerre en Ukraine.
Les États-Unis estiment que Pretoria se rapproche de puissances rivales, tandis que les autorités sud-africaines revendiquent une politique étrangère non alignée et axée sur le partenariat équilibré. Ces divergences ont progressivement érodé la confiance mutuelle, et le boycott du G20 apparaît désormais comme le symbole le plus manifeste de cette détérioration.
Une rupture symbolique aux effets encore incertains
L’absence américaine au G20 pourrait peser sur les échanges internationaux que l’Afrique du Sud souhaite orienter vers la coopération entre économies émergentes et industrialisées. Cette décision pourrait également compliquer la coordination bilatérale sur des sujets où les deux pays ont historiquement collaboré, tels que la sécurité maritime ou la lutte contre les pandémies.
Les répercussions exactes de cette décision restent difficiles à mesurer. Toutefois, la fermeté du ton employé par Donald Trump et la réponse de Cyril Ramaphosa confirment une phase critique entre les deux nations. Le G20 de Johannesburg pourrait ainsi marquer un tournant décisif dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique du Sud, désormais fragilisées par des divergences politiques et diplomatiques profondes.




Trump renforce les BRICS
Tant mieux pour eux
Pas très malin du machin orange
Le monde n’a rien à craindre de Trump.
Son étoile brille pour le moment et comme dit l’Anglais « it will comme to pass »
L’Afrique du Sud demeure l’Afrique du Sud pour des milliers d’années à venir.
Trump s’effacera bien avant l’Afrique du Sud et voilà de quoi je me réjouis.
Que l’Afrique du Sud ne perde pas le sommeil à cause de ce minable fougueux.
Une belle excuse pour ne pas s’y rendre ou envoyer son vice président.
La vérité est que Trump n’a rien à cuire du G20.
Cherchez l’erreur