Menace de mort contre Trump : arrestation d’un Américain

Un habitant de l’Illinois a été arrêté pour avoir formulé en ligne des menaces de mort contre le président américain Donald Trump. Selon les autorités fédérales, l’homme aurait diffusé une vidéo sur Instagram appelant explicitement à l’exécution du chef de l’État précise le site internet du Département de la Justice.

Vidéo accusatrice et propos violents

Les documents judiciaires indiquent que Trent Schneider, 57 ans, a publié une séquence dans laquelle il évoquait l’achat d’armes et affirmait vouloir agir lui-même contre “des escrocs”, visant nommément Donald Trump. La vidéo contenait des injures et l’appel à l’exécution du président, assorti d’un message en majuscules affirmant qu’il “devrait être exécuté”. La légende faisait référence à une vente aux enchères imminente concernant sa maison, que Schneider associait à sa colère. Les autorités précisent que la vidéo a été repostée plusieurs fois sur le réseau social.

Intervention du SWAT et poursuites fédérales

L’individu a été interpellé à son domicile de Winthrop Harbor, puis remis aux autorités fédérales. Il est inculpé pour “menaces proférées via le commerce interétatique dans le but de nuire à une personne”, un chef d’accusation pouvant entraîner une peine d’emprisonnement. Selon la chaîne NBC Chicago, une équipe SWAT a participé à l’opération. Des documents judiciaires mentionnent également un précédent dossier datant de 2022 impliquant des menaces contre un magasin.

Rappel sur un climat de vigilance renforcée

Avant son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a été victime d’une tentative d’assassinat lors d’un rassemblement de campagne en juillet 2024 en Pennsylvanie. Cet épisode, largement relayé par la presse américaine, a conduit les services de sécurité fédéraux à renforcer leur attention aux menaces publiques, en particulier celles circulant en ligne et mentionnant l’usage d’armes.

Liberté d’expression et réponse judiciaire

Le Secret Service rappelle que tout propos violent visant un président fait l’objet d’une enquête, même lorsqu’il s’agit de publications personnelles sur internet. Les procureurs fédéraux soulignent que la liberté d’expression ne couvre pas les appels explicites au meurtre ou à la violence armée.

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