Le gouvernement nigérian s’alarme de l’effet produit par certaines prises de position américaines sur la situation sécuritaire du pays. Abuja estime que des déclarations extérieures ont modifié le comportement de groupes armés qui cherchent désormais à se rendre plus visibles. Cette réaction officielle ouvre un nouveau chapitre dans un débat sensible entre les deux pays et relance les interrogations sur la manière dont les violences sont décrites à l’international.
Les autorités dénoncent l’impact des déclarations américaines
Le secrétaire du gouvernement fédéral, George Akume, a estimé mercredi, lors d’un point de presse, que les responsables américains exagèrent la situation en parlant de « génocide contre les chrétiens », une affirmation qui ne repose sur aucun élément fiable et qui, selon lui, entraîne des conséquences indésirables. Il soutient que ce type de discours fausse la compréhension du problème sécuritaire, largement alimenté par des activités criminelles lucratives telles que l’orpaillage illégal, les enlèvements contre rançon ou le pillage de bétail. Il rappelle qu’avant que ces déclarations ne circulent à l’étranger, les mouvements insurgés avaient été nettement affaiblis et n’étaient plus que des groupes isolés avec peu de moyens d’action.
Akume estime que ces prises de position venues de l’étranger offrent désormais aux groupes armés l’opportunité de se présenter comme des acteurs d’un conflit religieux, alors que leurs objectifs réels sont tout autres. En multipliant les attaques contre des personnes sans défense, ils cherchent à renforcer une narration construite hors du pays pour attirer davantage d’attention. Il souligne par ailleurs que les violences ont touché aussi bien des chrétiens que des musulmans, ce qui invalide l’idée qu’une seule communauté serait visée de manière systématique.
Des propos de Trump et réponse d’Abuja
Les précisions du gouvernement nigérian interviennent après des accusations de Donald Trump, qui a affirmé que les chrétiens nigérians seraient victimes de meurtres massifs. Le président américain a évoqué l’hypothèse d’une intervention musclée si les autorités ne mettaient pas un terme à ces violences. Il a même présenté ces attaques comme un massacre à caractère religieux, une formulation qui a ravivé les tensions diplomatiques et obligé Abuja à expliciter sa position. Le gouvernement nigérian avait rejeté cette interprétation, rappelant que les violences affectent indistinctement toutes les communautés, et que ce cadrage erroné amplifie inutilement les tensions et nécessite une clarification officielle.
Face à ces déclarations, Akume rappelle que le Nigeria n’a pas sollicité de troupes étrangères et défend la capacité de ses forces armées à protéger l’ensemble des citoyens. Le gouvernement souhaite toutefois obtenir un soutien ciblé en renseignement, en technologie et en équipements militaires, plutôt que de voir la crise interprétée à travers un prisme confessionnel. Il appelle les Nigérians à rester unis et à faire bloc contre les organisations extrémistes, tout en avertissant que la diffusion de récits erronés pourrait compliquer les efforts engagés pour réduire l’insécurité dans les régions les plus touchées.




Pas seulement encourager… c’est organiser et coordonner la déstabilisation des pays souverains, c’est ça qu’ils appellent la démocratie.
Après l’Afghanistan, l’Irak, le Yémen, le Liban, la Lybie, la Syrie, le Soudan, l’Ukraine, ils s’apprêtent à instaurer la démocratie au Venezuela.
Je ne vois pas le rapport. Comment ne pas comprendre que l’administration de Baba Tinoubu est pire que celle de son precedecesseur en matière de lutte contre les organisations terro-ristes.
Pour une armée qui se dit être la première de la sous-region ; c’est lamentable.
Oui que Trump à raison pour donner un coup de main à ce pays pour arrêter l’hécatombe des civils sans distinction de religion.
La présence de contingents militaires Américains au nord du Nigeria profitera aussi à notre pays indirectement en matière de renseignements.
Ce que je crois .
Cherchez l’erreur