Les relations entre le Niger et le Bénin connaissent depuis quelques années une détérioration marquée, notamment avec la fermeture de la frontière par Niamey et la montée de discours accusatoires entre les deux capitales. Les échanges économiques et les déplacements entre les deux pays sont ralentis, tandis que les autorités nigériennes affirment agir au nom de la sécurité nationale. Cette situation a été particulièrement mise en avant lors d’une récente prise de parole du chef de l’État nigérien, qui a réaffirmé ses positions devant les forces de défense.
Un appel à la vigilance face aux menaces perçues
Lors d’un meeting à Gaya, le général Abdourahamane Tiani a exhorté les Forces de Défense et de Sécurité à adopter une posture de vigilance absolue. Selon lui, les groupes hostiles exploiteraient chaque relâchement pour frapper, ce qui impose un engagement constant sur le terrain. Il a présenté la sécurité comme un enjeu vital, invitant les soldats à s’inspirer des moments historiques où le Niger a résisté à des pressions extérieures et à des agressions répétées.
Dans le même discours, il a indiqué que, lors du retrait des forces françaises du Niger, certaines troupes seraient passées par le Bénin. Il a également évoqué la présence du porte-hélicoptère français Tonnerre au port de Cotonou, qu’il a décrite comme un symbole d’une coopération militaire persistante entre le Bénin et des puissances occidentales. Pour lui, ces éléments expliquent que la frontière soit maintenue fermée : la rouvrir reviendrait, selon ses mots, à trahir la volonté de protection exprimée par le peuple nigérien. Le gouvernement béninois n’a pas encore commenté ces déclarations.
Une fermeture de frontière justifiée par Niamey et ses implications immédiates
Les relations entre le Niger et le Bénin se sont tendues après la décision du Niger de fermer sa frontière pour des raisons de sécurité, accusant le Bénin d’avoir facilité la présence de forces étrangères sur son sol, notamment des troupes françaises, accusation que le Bénin avait alors démentie. Cette situation a perturbé le corridor commercial reliant le Niger au port de Cotonou, impactant le transit des marchandises et l’exportation de pétrole nigérien. En réponse, le Bénin avait proposé le dialogue et réaffirmé qu’aucune base militaire étrangère permanente n’existait sur son territoire.
Cette position a toutefois des effets immédiats sur les populations situées près de la frontière. Les échanges commerciaux traditionnels, souvent essentiels à la subsistance de familles et à l’approvisionnement des marchés locaux, se trouvent ralentis ou détournés. Des transporteurs sont immobilisés, des filières d’importation sont perturbées, et des communautés frontalières autrefois interdépendantes voient leurs interactions réduites ou contrôlées de manière stricte.




Le peuple béninois et son gouvernement n’ont aucune explication a donné a ce Tiani. Quand les nigèriens seront fatigué de ses manipulations toute cette comédies finirons
. A force d’accusé toujours le bénin tiani cour à sa propre perte je vous jure.
Qu’il envoie donc la marine nigérienne pour aider le Bénin à surveiller ses eaux territoriales et à lutter contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée
Sincèrement ce meusieur n’a plus rien a faire dans son pays? En quoi un navire qui acoste dans les eaux du bénin le dérange?
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