Le 26 novembre 2025, la Guinée-Bissau a été secouée après que l’armée ait pris le contrôle du pays, interrompant le processus électoral. Cette situation a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale, y compris de la Russie, qui a appelé à la retenue.
La position de la Russie face à la situation
La Russie suit de très près l’évolution de la situation en Guinée-Bissau. Dans un point de presse ce jeudi à Moscou, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a insisté sur l’importance pour toutes les forces politiques du pays de faire preuve de retenue. Elle a souligné que la priorité doit être donnée au dialogue et aux efforts visant à stabiliser la situation par le respect de la légalité et de l’ordre. Selon elle, cette approche pourrait contribuer à éviter une escalade et des violences supplémentaires.
La déclaration russe souligne la nécessité de solutions pacifiques et concrètes. Zakharova a insisté sur le rôle des mécanismes de négociation pour permettre au pays de maintenir ses institutions et réduire la pression sur la population. La Russie a ainsi exprimé sa préoccupation face aux risques immédiats que représente ce putsch pour la stabilité nationale et régionale.
Situation en Guinée-Bissau et conséquences immédiates
Le 26 novembre 2025, l’armée bissau-guinéenne a pris le pouvoir alors que les résultats de l’élection présidentielle n’étaient pas encore connus. Des tirs ont été signalés autour du palais présidentiel, du ministère de l’Intérieur et de la commission électorale, tandis qu’un couvre-feu était instauré et que les frontières du pays étaient fermées. Le président sortant, Umaro Sissoco Embaló, a été arrêté et un groupe d’officiers s’est proclamé « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre ». Ce jeudi, le général Horta Nta Na Man a prêté serment comme président de transition, alors que la capitale reste sous contrôle militaire et que les institutions de l’État sont suspendues.
Ces événements ont immédiatement provoqué des perturbations dans le fonctionnement des institutions et une incertitude sur la reprise normale de l’activité gouvernementale. La population reste dans l’expectative, et le processus électoral a été suspendu. La communauté internationale, dont la Russie, observe ces développements et insiste sur la nécessité de modérer les tensions et de privilégier le dialogue pour prévenir des conséquences plus graves.
