Le milliardaire Barry Sternlicht, président du groupe immobilier Starwood Capital, a tenu des déclarations publiques qui pourraient être qualifiées de racistes par plusieurs observateurs. Interrogé sur la chaîne CNBC, il a affirmé que la ville de New York risquait de « se transformer en Mumbai » sous l’administration de Zohran Mamdani. Ce parallèle, jugé condescendant et stéréotypé, associe la métropole indienne à une image de désordre et de pauvreté, révélant une vision dévalorisante du Sud global.
Dans son intervention, Sternlicht a estimé que les mesures de protection des locataires envisagées par le nouveau maire pourraient fragiliser le marché immobilier et décourager les investisseurs rapporte Le Daily Mail. Il a suggéré que certains résidents cesseraient de payer leur loyer si les réformes promises étaient adoptées, et a indiqué que Starwood Capital envisageait de transférer ses bureaux hors de New York. Selon lui, plusieurs employés auraient déjà exprimé le souhait de quitter la ville.
L’élection de Zohran Mamdani et la réaction du monde des affaires
Âgé d’une trentaine d’années, Zohran Mamdani s’est imposé lors du dernier scrutin municipal de New York avec un discours axé sur la justice sociale et le renforcement des droits des locataires. Né de parents indiens immigrés aux États-Unis, il est l’un des rares élus issus d’une minorité à diriger une métropole américaine de cette envergure. Son élection symbolise pour beaucoup un changement de cap politique dans une ville marquée par la flambée des loyers et la pression des investisseurs immobiliers.
Ce virage progressiste n’est pas sans inquiéter une partie du monde économique, habitué à des politiques plus favorables aux propriétaires. Les propos de Sternlicht en sont une illustration : en s’attaquant aux mesures sociales du nouveau maire, il exprime la crainte de voir les priorités économiques redéfinies au détriment des grands groupes.
Le milliardaire a également lié la sécurité publique à la prospérité économique, estimant que toute réduction du budget de la police ou perte de prestige de cette institution pourrait inciter entreprises et familles à quitter la ville. Ces inquiétudes font écho à des débats anciens sur la gouvernance urbaine et la répartition des ressources publiques.




« Ce parallèle, jugé condescendant et stéréotypé … révélant une vision dévalorisante du Sud global. »
On ne peut vraiment plus rien dire sans que des guignols puissent « juger condescendant et stéréotypé ».
On va se calmer et laisser aux juges le soin de « juger » puisque c’est leur travail. En espérant qu’ils ont d’autres cahts à fouetter