Les échanges entre arbitres et joueurs occupent une place particulière dans le football. Selon les situations, ils peuvent être marqués par la tension, la contestation, parfois la colère, mais aussi par des moments plus inattendus. Lorsque ces discussions sont captées par les micros de terrain, elles peuvent rapidement dépasser le cadre du match et circuler largement, surtout lorsqu’elles surprennent par leur ton ou leur langage.
Coupe arabe de la FIFA : un échange entre Glenn Nyberg et Saed Al-Rosan
La séquence s’est produite lors de la finale de la Coupe arabe de la FIFA, disputée au Qatar, entre le Maroc et la Jordanie. Au cours de la rencontre, une faute est sifflée en faveur du Maroc, provoquant la réaction du défenseur jordanien Saed Al-Rosan, qui conteste la décision.
L’arbitre principal, le Suédois Glenn Nyberg, lui répond alors par une formule prononcée en arabe dialectal, entendue comme « wallah, il y a faute ». L’échange, bref et spontané, est capté par les micros de la retransmission. Rapidement extrait et partagé, il est ensuite traduit et reformulé en français sur les réseaux sociaux, ce qui contribue à sa large diffusion.
Un arbitre international expérimenté, une séquence sans conséquence sportive
Glenn Nyberg est un arbitre international reconnu, régulièrement désigné pour des compétitions de premier plan sous l’égide de la FIFA et de l’UEFA. Son arbitrage lors de cette finale n’a pas donné lieu à des contestations officielles liées à cette décision précise, ni à des suites disciplinaires.
Les réactions suscitées par la séquence se sont principalement concentrées sur le caractère inhabituel de la réponse et sur le décalage entre le cadre formel d’une finale internationale et un échange perçu comme familier. Pour Saed Al-Rosan, comme pour l’arbitre, l’épisode est resté sans incidence sur le déroulement du match ou sur la suite de la compétition.



