Alors que la rivalité stratégique s’intensifie entre grandes puissances et que les conflits régionaux ravivent la demande d’équipements militaires, l’Europe redécouvre l’importance de renforcer son autonomie en matière de défense. Les budgets augmentent, les chaînes d’approvisionnement sont repensées et de nouveaux partenariats émergent. Plusieurs industriels cherchent à occuper une position centrale dans ce marché en expansion. Cette dynamique rappelle celle d’une course technologique où chaque acteur tente de maîtriser non seulement les armes traditionnelles, mais aussi les domaines émergents comme le spatial et le naval. C’est dans cette compétition que Rheinmetall, géant allemand connu pour ses munitions et blindés, entend désormais franchir une étape décisive.
Francis Noude
Afrique : Bill Gates investit 10 M$ dans le New Deal technologique du Sénégal
La Fondation Gates soutient depuis plus de vingt ans des projets en Afrique, allant de la vaccination à l’agriculture et à l’éducation. Son intérêt croissant pour les outils numériques, notamment en santé et en agriculture, prend une nouvelle dimension au Sénégal avec un appui au lancement d’un ambitieux programme de modernisation technologique.
Orano vs Niger : ce qu’il faut comprendre de l’arbitrage
Au cœur du différend entre Orano et l’État nigérien se trouve la mine d’uranium de la Somaïr, un site essentiel pour l’approvisionnement du groupe français. En juin 2025, les autorités nigériennes avaient annoncé leur volonté de prendre le contrôle total de cette société, jusque-là détenue en partie par Orano, affirmant que l’exploitation devait revenir intégralement à l’État. Cette décision a déclenché un litige qui a conduit à la décision rendue le 26 septembre 2025 par un tribunal arbitral international.
Le Niger encadre l’usage de Starlink d'Elon Musk pour éviter les dérives
Depuis ses débuts, le réseau satellitaire Starlink, développé par SpaceX sous la direction d’Elon Musk, a dû s’adapter aux réglementations propres à chaque pays. Que ce soit pour des questions de cybersécurité, de fiscalité ou de concurrence, chaque nouveau marché implique des ajustements souvent complexes. L’exemple du Niger montre à quel point ces services globaux doivent composer avec des cadres nationaux précis, révélant les tensions entre promesse d’accès universel à Internet et contrôle local.
Dédollarisation : la banque des BRICS prévoit une levée de fonds en roupie indienne
Depuis plus d’une décennie, le groupe des BRICS — Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud — cherche à réduire la domination du dollar dans les échanges commerciaux et financiers internationaux. Cette orientation s’est traduite par la création de la Nouvelle Banque de Développement, destinée à financer des projets d’infrastructure et à promouvoir l’usage des monnaies locales. En encourageant les paiements et les emprunts dans leurs devises nationales, les BRICS espèrent affirmer leur autonomie et limiter leur exposition aux fluctuations du billet vert.
Automobile : la partie est-elle déjà gagnée pour la Chine ?
L’industrie automobile mondiale connaît une mutation rapide avec l’essor de l’électrique et de nouvelles technologies de mobilité. Dans ce paysage en transformation, la Chine s’impose comme un acteur incontournable, tandis que l’Europe tente de préserver ses positions historiques.
La Chine met fin à une stratégie économique controversée
En trois décennies, la Chine est passée du statut de puissance émergente à celui de deuxième économie mondiale. Son produit intérieur brut a été multiplié par plus de dix, des centaines de millions de personnes sont sorties de la pauvreté et les grandes métropoles chinoises rivalisent désormais avec les centres financiers internationaux. Cette ascension fulgurante, soutenue par l’ouverture commerciale et l’industrialisation rapide, a cependant nourri un débat : Pékin pouvait-il continuer à bénéficier des avantages réservés aux pays en développement alors qu’il concentre une part considérable du commerce et des investissements mondiaux ?
Elon Musk lance « Macrohard » pour concurrencer Microsoft aux États-Unis
Le milliardaire Elon Musk a officialisé la création de « Macrohard », une initiative de sa société xAI visant à bâtir une entreprise logicielle entièrement animée par l’intelligence artificielle. L’annonce a été faite aux États-Unis à la fin de l’été 2025, avec pour ambition de rivaliser directement avec Microsoft. Le projet, décrit par Musk comme sérieux malgré son appellation ironique, se traduit déjà par une vague de recrutements. L’enjeu majeur porte sur la capacité à développer une offre logicielle capable de s’imposer face aux géants établis. Les observateurs surveillent de près la concrétisation de cette stratégie encore à ses débuts.
Algérie : le blé français peut-il retrouver sa place avec la nouvelle campagne ?
L’Algérie a relancé un appel d’offres international pour importer du blé tendre. Si le pays cherche à sécuriser ses approvisionnements, la France, fournisseur historique mais mise à l’écart ces dernières campagnes, reste en position délicate. Les tensions diplomatiques persistantes entre Paris et Alger pourraient encore peser sur le sort du blé français.
Orpaillage illégal en Afrique : les acteurs chinois de plus en plus visés
De plus en plus de pays africains durcissent leurs politiques face aux activités minières non déclarées impliquant des ressortissants étrangers. Le Ghana a récemment annoncé la fin des visas groupés pour les citoyens chinois. Cette décision s’ajoute à d’autres mesures prises sur le continent contre l’orpaillage clandestin. Les gouvernements cherchent à freiner l’exploitation illégale des ressources aurifères, un secteur qui génère d’importantes pertes fiscales. L’enjeu majeur reste de renforcer les contrôles tout en préservant l’attractivité du secteur minier.
Avec le drone furtif Vectis, Lockheed Martin affirme la puissance américaine
Le groupe Lockheed Martin a dévoilé en septembre aux États-Unis son nouveau drone de combat baptisé Vectis. Cet appareil furtif appartient à la catégorie dite Collaborative Combat Aircraft (CCA) et se distingue par sa capacité à évoluer aux côtés d’avions habités. L’industriel met en avant sa modularité et son interopérabilité avec les plateformes existantes. Ce projet doit franchir une étape clé avec un premier vol prévu en 2027, alors que la compétition dans le domaine des drones de combat s’intensifie. Les enjeux portent autant sur la supériorité aérienne que sur la capacité des forces américaines à adapter leur arsenal aux conflits futurs.
Nucléaire : la Chine surpasse la France dans un dernier classement
La Chine a dépassé la France en nombre de réacteurs nucléaires civils installés, selon les dernières données publiées par la World Nuclear Association. Avec 58 réacteurs en service, le pays asiatique s’installe désormais au deuxième rang mondial, derrière les États-Unis et leurs 94 unités. Cette évolution marque un basculement discret mais significatif dans la hiérarchie mondiale du nucléaire civil. Elle illustre l’accélération des investissements chinois et interroge sur la place que la France souhaite conserver dans ce secteur stratégique.
Classement 2025 : les 5 pays africains les plus attractifs pour les investisseurs (2 au Maghreb)
L’édition 2025 de l’Indice Global d’Attractivité place cinq pays africains parmi les destinations privilégiées des capitaux étrangers. Maurice, l’Égypte et l’Algérie se retrouvent en tête du continent, suivis par le Maroc et la Côte d’Ivoire. Ce classement mondial, qui couvre 146 économies, évalue la stabilité économique, la gouvernance et la capacité d’innovation. Pour l’Afrique, il illustre les dynamiques contrastées entre pays en quête de diversification et États cherchant à consolider leur position. Les investisseurs observent de près ces tendances, qui pèsent sur les flux financiers attendus pour les prochaines années.
Guerre en Ukraine : comment la Chine en devient une victime
La décision récente de la Pologne de fermer sa frontière avec la Biélorussie bouleverse un corridor ferroviaire essentiel reliant la Chine à l’Union européenne. Pékin redoute des conséquences économiques sur un commerce estimé à 25 milliards d’euros par an. Cette fermeture, motivée par des raisons de sécurité selon Varsovie, place la Chine dans une situation inattendue. Alors que Pékin soutient fermement Moscou, elle se retrouve à subir des répercussions commerciales d’un conflit qui s’éternise. Les inquiétudes exprimées pourraient marquer une nouvelle étape dans les relations économiques entre l’Europe et l’Asie.
Sous-marins pour le Maroc : ce que propose la France
La coopération militaire entre le Maroc et la France franchit un nouveau palier. Paris a soumis à Rabat une offre comprenant la fourniture de sous-marins et la construction d’un chantier naval clé en main à Casablanca. Ce projet, encore en phase d’évaluation, intervient alors que la marine marocaine cherche à renforcer ses capacités face aux évolutions régionales. La compétition entre industriels européens et le rapprochement diplomatique entre Rabat et Paris donnent à ce dossier une dimension particulière. L’enjeu touche à la fois la sécurité maritime et les équilibres géopolitiques.
Après la France, le Qatar va investir des centaines de millions au Canada
Le fonds souverain Qatar Investment Authority a annoncé un engagement de 500 millions de dollars dans la société minière canadienne Ivanhoe Mines. Cette opération, dévoilée mercredi, se fera par une émission privée d’actions. Elle représente environ 4 % du capital de l’entreprise une fois l’opération réalisée. L’investissement s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification internationale du fonds. La transaction reste conditionnée à l’approbation des autorités de marché, notamment la Bourse de Toronto.
Entre la Chine et les USA, la nouvelle bataille technologique
Les autorités chinoises ont demandé à plusieurs grandes entreprises du pays de cesser l’acquisition de certaines puces d’intelligence artificielle produites par l’américain Nvidia. Cette mesure, révélée mi-septembre, marque une étape supplémentaire dans les tensions technologiques entre Chine et États-Unis. Elle survient alors que Washington multiplie les restrictions sur les semi-conducteurs stratégiques. L’enjeu dépasse les seuls acteurs industriels, puisqu’il touche à la fois la souveraineté numérique et la sécurité économique. Les répercussions pourraient aussi concerner les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Or en Côte d’Ivoire : une montée en puissance sur la scène africaine
La production aurifère de la Côte d’Ivoire connaît une progression continue depuis plusieurs années, portée par de nouveaux projets industriels et un potentiel géologique encore largement inexploité. Avec 59 tonnes extraites en 2024, le pays se rapproche des principaux producteurs régionaux, tout en visant 100 tonnes d’ici 2030. Ce dynamisme attire des compagnies internationales, tandis que l’État cherche à mieux encadrer l’orpaillage artisanal. L’or est devenu un levier économique important, à la fois source de revenus et d’investissements pour l’avenir.
Giorgio Armani : les trois axes majeurs de son testament en Italie
Le couturier Giorgio Armani, figure emblématique de la mode italienne, a officialisé les grandes lignes de son testament. Rédigé à Milan, ce document organise la gouvernance future de son groupe et précise les règles de transmission. Trois orientations centrales s’en dégagent, mêlant continuité familiale, indépendance stratégique et possibilité d’une cession encadrée. L’enjeu clé demeure la pérennité d’un empire du luxe, bâti sur plusieurs décennies, qui devra trouver son équilibre entre tradition et ouverture vers des partenaires internationaux.
France - Algérie : le blé, l'autre bataille où Paris perd pied
Le commerce du blé entre la France et l’Algérie, longtemps considéré comme un pilier stable des échanges agricoles, connaît un net renversement. Les cargaisons françaises, jadis incontournables dans les silos algériens, cèdent aujourd’hui la place à d’autres origines. Cette réorientation illustre non seulement un choix économique, mais aussi un signal politique dans la relation entre Alger et Paris.
Or au Burkina Faso : Ibrahim Traoré veut reprendre le contrôle du secteur
La récente entrée en production de la mine de Kiaka n’a pas tardé à susciter une réaction du pouvoir burkinabè. Par un courrier adressé fin août à West African Resources, les autorités ont annoncé leur intention de monter à hauteur de 35 % supplémentaires dans le capital du projet. Cette décision marque une étape nouvelle dans la stratégie d’Ibrahim Traoré de consolider l’influence de l’État sur l’or, principal levier d’exportation du pays. Au cœur de cette démarche se trouve la volonté de limiter le poids des investisseurs étrangers et d’assurer un meilleur contrôle national des revenus miniers.
Diamants en Afrique : les prévisions optimistes d'un géant russe
Le producteur de diamants Alrosa, acteur majeur de l’industrie mondiale, affiche sa détermination à renforcer ses opérations sur le continent africain. Dans une interview accordée à Tass, à l’occasion du Forum économique oriental, son directeur général Pavel Marinytchev a souligné la volonté de l’entreprise de consolider sa présence, notamment au Zimbabwe. La société estime que le potentiel d’exploration y demeure important, avec la possibilité d’identifier de nouveaux gisements de diamants et d’autres minéraux. L’Afrique reste pour ce groupe russe une zone stratégique, où son expertise continue d’être sollicitée dans plusieurs pays. Les perspectives ouvertes par cette stratégie soulèvent des enjeux économiques et géopolitiques de premier plan.
Santé en Algérie : une avancée scientifique annoncée en immunologie
Au Centre hospitalo-universitaire de Beni Messous à Alger, une équipe de chercheurs a publié le 2 septembre 2025 dans la revue internationale Frontiers in Immunology les résultats d’une étude qui pourrait transformer la compréhension des déficits immunitaires rares. L’identification d’une mutation génétique jusque-là inconnue marque une étape importante pour la recherche médicale en Algérie et au-delà. Cette découverte illustre la capacité des laboratoires locaux à contribuer aux débats scientifiques mondiaux. Elle ouvre également des perspectives pour un meilleur diagnostic et une prise en charge plus ciblée des patients souffrant de troubles immunitaires.
Afrique : Afreximbank investit 1 milliard $ pour la Société africaine de commerce et d’industrie
Réunis à Alger, les responsables de la Banque africaine d’import-export ont officialisé le lancement de la Société africaine de commerce et d’industrie. L’annonce a eu lieu en septembre 2025 lors de la Foire commerciale intra-africaine. Avec un capital initial d’un milliard de dollars, cette nouvelle structure vise à transformer les échanges entre pays du continent. L’enjeu central est de réduire la dépendance aux exportations brutes et de renforcer la production locale pour accroître les échanges internes.
Mines en RDC: Bill Gates et Jeff Bezos décrochent des permis avec KoBold Metals
L’attribution de sept permis de recherche minière à KoBold Metals en République démocratique du Congo (RDC) marque une étape symbolique dans la compétition mondiale pour les ressources stratégiques. Derrière cette société américaine, soutenue par des figures comme Bill Gates et Jeff Bezos, se joue un affrontement discret mais déterminant avec la Chine, déjà solidement implantée dans les gisements du pays.
Avec l’IATF 2025, l’Algérie veut consolider ses liens avec les pays du continent
L’Afrique reste l’un des territoires les plus convoités pour ses ressources naturelles. Ses gisements de pétrole, de gaz, de minerais stratégiques, mais aussi ses terres agricoles et ses forêts, nourrissent depuis des décennies les économies du monde entier. Du cobalt congolais utilisé dans les batteries électriques au cacao ivoirien exporté à grande échelle, la richesse du continent dépasse la simple fourniture de matières premières : elle façonne les dynamiques commerciales mondiales. Pourtant, une part importante de ces richesses quitte encore l’Afrique sans transformation locale, limitant la création de valeur ajoutée sur place. C’est dans ce contexte que les initiatives visant à renforcer le commerce intra-africain prennent tout leur sens.
Le blé français à la merci de la Chine et de l’Algérie ?
Pendant des décennies, le blé français a trouvé deux débouchés majeurs : l’Algérie et la Chine. Pour Alger, ce commerce relevait autant de la proximité géographique que d’une relation historique nourrie depuis les années 1960. La France a longtemps été perçue comme le fournisseur naturel de céréales pour l’autre rive de la Méditerranée. Pékin, de son côté, s’est imposée plus tard comme un client stratégique, attirée par la qualité du blé français et soucieuse de diversifier ses importations pour sécuriser son approvisionnement. Ces deux marchés sont devenus, chacun à leur manière, des piliers des exportations françaises, donnant au secteur céréalier un rôle qui dépasse la seule dimension agricole.
Transferts de fonds : les solutions que le Maroc explore face à la directive européenne
Face à la directive bancaire européenne qui pourrait restreindre l’activité de ses banques en Europe, le Maroc cherche déjà des alternatives pour sécuriser les transferts de sa diaspora. Digitalisation, bi-bancarisation et corridors panafricains figurent parmi les pistes envisagées pour préserver un flux vital de devises.
La France avance ses pions en Asie : un rachat qui intrigue
Le groupe français Air Liquide a annoncé le 22 août un accord majeur en Corée du Sud. L’entreprise s’apprête à acquérir DIG Airgas pour un montant estimé à 2,85 milliards d’euros. L’opération devrait être finalisée au premier semestre 2026, sous réserve d’approbation réglementaire. Ce mouvement traduit la volonté de la France de consolider son influence industrielle en Asie, où la demande en gaz industriels ne cesse de croître.
Aviation au Maghreb : le secteur dans lequel le Maroc a de l’avance
Le transport aérien est au cœur des débats entre les deux principales compagnies nationales du Maghreb. Tandis que Royal Air Maroc affiche une régularité notable dans ses vols, Air Algérie doit répondre à des critiques persistantes, notamment liées à des retards et des contraintes structurelles.
Fortunes en Afrique : entre essor continental et contrastes nationaux
Le dernier Africa Wealth Report 2025 met en évidence une progression notable des grandes fortunes sur le continent, mais avec des dynamiques très différentes selon les pays. Alors que certains connaissent un véritable essor, d’autres voient leur élite économique reculer. Ces évolutions révèlent des tendances profondes qui redessinent la carte de la richesse africaine.
Algérie en recul, Maroc en progression : que cache l’évolution des fortunes au Maghreb ?
En une décennie, l’Algérie a perdu près d’un quart de ses millionnaires, tandis que le Maroc affiche une progression notable. Ce contraste intrigue les observateurs de la région. Derrière ces chiffres se dessinent des dynamiques économiques, politiques et sociales différentes qui méritent attention. Le rapport annuel Africa Wealth Report 2025, publié par Henley & Partners, fournit des données éclairantes sur cette évolution.
Diaspora africaine : pourquoi le Maroc est plus exposé que le Nigeria ou l’Égypte
La directive bancaire européenne ne suscite pas les mêmes inquiétudes sur le continent. Si le Maroc se sent directement visé, d’autres pays africains comme le Nigeria ou l’Égypte semblent moins concernés. En cause : des systèmes de transferts très différents qui révèlent la diversité des modèles économiques liés aux diasporas.
Nigeria–Brésil : ce rapprochement qui pourrait changer la donne en Afrique
Lors de sa visite officielle au Brésil, le président Bola Tinubu a signé avec son homologue Lula da Silva une série d’accords dans l’énergie, l’aviation, le commerce et la finance. L’éventuel retour de Petrobras au Nigeria illustre un tournant des alliances Sud-Sud et pourrait redessiner le rôle du continent africain sur l’échiquier mondial.
Transferts d'argent : pourquoi le Maroc redoute la directive européenne
La directive bancaire adoptée par le Parlement européen inquiète particulièrement le Maroc, dont l’économie repose largement sur les fonds envoyés par ses ressortissants établis en Europe. Ces transferts, qui représentent un pilier essentiel des devises du pays, pourraient être affectés par la nouvelle réglementation. Rabat a déjà mobilisé ses institutions pour éviter un choc économique et préserver le lien vital avec sa diaspora.
Énergie en Afrique : un projet d’échange entre le Nigeria et le Ghana
Le Nigeria et le Ghana étudient actuellement une formule inédite de coopération énergétique. L’idée est de fournir du gaz nigérian en contrepartie d’électricité ghanéenne, évitant ainsi le paiement en devises. Cette initiative, discutée lors d’une conférence internationale sur l’énergie à Accra, pourrait renforcer l’intégration régionale et contribuer à la stabilité des approvisionnements. L’enjeu principal réside dans la sécurisation de l’accès au gaz et la capacité à équilibrer les besoins en électricité des deux pays, tout en respectant les objectifs d’interconnexion de la CEDEAO.
Aviation en Afrique: le plus grand aéroport du continent annoncé dans 5 ans
À Addis-Abeba, les autorités éthiopiennes ont confirmé le lancement d’un projet d’envergure : la construction d’un nouvel aéroport international à Bishoftu, au sud-est de la capitale. Prévu pour être achevé d’ici 2029, ce complexe devrait accueillir jusqu’à 100 millions de passagers par an. Avec un budget estimé entre 6 et 7,8 milliards de dollars, ce programme bénéficie du soutien financier de la Banque africaine de développement. L’ambition affichée est de faire de l’Éthiopie un centre incontournable du transport aérien africain et de renforcer la connectivité régionale et mondiale. Cette annonce s’inscrit dans une vague de projets d’infrastructures qui se multiplient à travers le continent.
Un milliardaire français acquiert un hôtel de prestige en Côte d’Azur
Un établissement emblématique situé à Èze, entre Nice et Monaco, vient de changer de mains. L’opération, estimée à près de 200 millions d’euros, intrigue par l’identité de l’acquéreur, l’un des hommes les plus riches du monde.
Armement : la France écartée par un allié pour la construction de futurs sous-marins
Le Canada a annoncé le 26 août l’exclusion du groupe français Naval Group de son ambitieux projet de renouvellement de flotte sous-marine. Ce choix marque un revers pour un constructeur de renom qui, fort d’un savoir-faire historique — des sous-marins de type Rubis aux récents Suffren de la classe Barracuda — s’est imposé depuis des décennies comme un acteur central de l’armement naval. Désormais, Ottawa privilégie deux autres partenaires étrangers pour la construction de douze sous-marins conventionnels destinés à entrer en service avant 2035.
Maroc : un vaste système de fraude mis à jour par les autorités
Des investigations en cours lèvent le voile sur des pratiques douteuses qui ébranlent le système douanier. Derrière de simples opérations commerciales, des montages complexes commencent à apparaître, avec des conséquences financières majeures pour le pays.