Le 28 février 2025, Donald Trump, récemment revenu à la présidence, et son vice-président JD Vance accueillaient Volodymyr Zelensky pour un entretien censé renforcer les liens bilatéraux. Ce qui devait être une discussion stratégique autour du soutien américain et des projets communs sur les ressources naturelles s’est transformé en une scène tendue. Trump, appuyé par Vance, avait reproché à Zelensky une attitude jugée insuffisamment reconnaissante face aux aides américaines, allant jusqu’à conditionner le dialogue à une acceptation d’un cessez-le-feu avec Moscou. Zelensky, refusant de céder à la pression, avait réclamé des garanties sécuritaires sérieuses avant tout compromis, rappelant que toute promesse de la Russie restait entachée de méfiance. L’entrevue s’était soldée par un départ sans poignée de main, révélant un profond malaise diplomatique.
Gildas Amoussou
PIB : top 5 des pays avec une forte croissance économique en 2025
Après le choc brutal de la pandémie de Covid-19, l’économie mondiale s’est lancée dans une phase de convalescence lente mais déterminée. De 2020 à 2022, les économies nationales ont dû composer avec les cicatrices laissées par les confinements, la désorganisation des chaînes d’approvisionnement et une inflation ravivée par les politiques monétaires expansives. Dans ce contexte de reprise, certains pays ont retrouvé un rythme de croissance soutenu, tiré par des réformes structurelles, des investissements stratégiques ou encore une démographie dynamique. D’autres, au contraire, peinent à rattraper leur retard ou voient leur trajectoire entravée par des conflits géopolitiques. En 2025, les disparités se creusent davantage, dessinant une nouvelle cartographie des puissances économiques les plus dynamiques. Voici les cinq pays qui se démarquent par leur croissance du PIB cette année.
GNL : ce pays arabe va abriter une nouvelle usine de TotalEnergie
Depuis quelques années, le gaz naturel liquéfié (GNL) gagne du terrain comme un pilier incontournable de la transition énergétique. En tant qu’alternative moins polluante au charbon et au pétrole, il alimente désormais aussi bien les foyers que les industries ou les transports maritimes. Son principal atout réside dans sa capacité à être stocké et transporté facilement sous forme liquide, permettant à de nombreux pays d’en sécuriser l’approvisionnement sans dépendre des réseaux de gazoducs. Avec la croissance de la demande mondiale pour des carburants plus propres et flexibles, le GNL devient un levier stratégique dans le rééquilibrage énergétique mondial, où chaque tonne évite plusieurs tonnes d’émissions de CO₂. Des États du Golfe à l’Europe, des ports aux centres industriels, les investissements dans ce domaine se multiplient à grande échelle. C’est dans ce contexte que le Sultanat d’Oman se positionne à l’avant-garde avec l’ambitieux projet de TotalEnergies.
Armement en Europe : un centre d'excellence annoncé
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la dynamique des armements en Europe a profondément évolué. La confrontation, d’une ampleur inédite depuis la fin de la guerre froide, a mis en lumière la vulnérabilité des nations face à des tensions géopolitiques imprévisibles. En réponse, de nombreux pays européens, soutenus par leurs alliés transatlantiques, ont intensifié leurs efforts pour renforcer leurs capacités de défense. Cette course aux armements s’est accélérée, notamment dans le secteur des roquettes et des missiles, dont la demande a considérablement augmenté. C’est dans ce contexte de réarmement stratégique que s’inscrit l’annonce récente de la création d’un centre d’excellence dédié aux missiles sol-sol, une initiative qui pourrait redéfinir les équilibres de puissance en Europe.
Passeports au Maghreb : un réseau de faussaires épinglé
Depuis des décennies, les routes migratoires entre le Maghreb et l’Europe se sont transformées en véritables corridors de l’espoir et du risque, alimentés par une économie parallèle qui exploite les rêves de ceux prêts à tout pour franchir les frontières. Si certains empruntent les voies maritimes au péril de leur vie, d’autres choisissent une route plus discrète, mais tout aussi illégale : l’achat de documents administratifs falsifiés. Ce marché de l’ombre, soutenu par des complicités internes, s’appuie souvent sur les failles d’un système administratif dépassé ou corrompu, avec à la clé des passeports obtenus sans le moindre contrôle physique. L’affaire récemment portée devant la justice algérienne illustre la sophistication croissante de ces réseaux, capables d’infiltrer les rouages mêmes de l’État.
CPI : Trump a-t-il semé la zizanie ?
En 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a bouleversé la scène diplomatique en lançant des mandats d’arrêt à l’encontre de plusieurs responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans le cadre d’une enquête sur les crimes de guerre présumés commis à Gaza. La réaction de Donald Trump, figure toujours influente du paysage politique américain, ne s’est pas fait attendre. Fidèle à la ligne dure qu’il avait déjà adoptée en 2020 contre la CPI, l’ex-président a dénoncé ce qu’il qualifie de « justice à deux vitesses » et a repris ses attaques frontales contre l’institution. Dès son retour aux affaires début 2025, Trump a signé un décret présidentiel imposant des sanctions ciblées : gels d’avoirs, interdictions de séjour pour les magistrats de la CPI impliqués dans l’affaire, ainsi que pour leurs proches. En s’érigeant à nouveau en défenseur de la souveraineté américaine — et par extension de celle d’Israël — Trump relance une confrontation diplomatique à haute tension.
Immigration : un visa doré européen bloqué par la justice
Depuis plusieurs années, le durcissement des politiques migratoires en Europe s’accélère, porté par la montée des partis d’extrême droite dans plusieurs pays membres. Des gouvernements, sous pression électorale ou par conviction idéologique, multiplient les mesures restrictives : fermeture de centres d’accueil, renforcement des contrôles aux frontières, pactes sécuritaires visant à limiter les flux migratoires. La logique dominante est celle du soupçon, de la sélection et du repli. Dans ce climat tendu, où le droit d’asile lui-même se voit encadré plus strictement, une autre forme d’accès à l’Europe, plus discrète mais très lucrative, vient d’être brutalement freinée par la justice de l’Union européenne : la vente de passeports aux plus riches.
Elon Musk a initié malgré lui la pagaille dans ce secteur
Quand Elon Musk a lancé le projet Starlink par l’intermédiaire de SpaceX, l’objectif affiché était simple mais audacieux : offrir une couverture internet à haut débit sur l’ensemble du globe, y compris dans les zones les plus isolées. Pour ce faire, l’entreprise a misé sur une stratégie différente de celle des satellites traditionnels, en déployant une myriade de petits satellites en orbite basse, à environ 340 kilomètres d’altitude. Ce positionnement plus proche de la Terre réduit la latence et améliore considérablement la vitesse de connexion. Dans des zones rurales, en haute mer, ou encore au cœur de déserts technologiques, Starlink s’est imposé comme un espoir, voire un soulagement. Fini les longues attentes liées aux infrastructures terrestres inexistantes : l’internet du ciel promettait de raccorder les exclus du numérique.
Pétrole au Maghreb : une grosse commande venue d’Afrique
Le Maghreb, et en particulier l’Algérie, occupe une place de premier plan dans la production pétrolière africaine. Dotée de vastes réserves, l’Algérie est l’un des rares pays du continent à disposer d’une industrie pétrolière intégrée allant de l’exploration à l’exportation. Cette richesse en hydrocarbures, notamment en pétrole brut, alimente depuis des décennies son économie et lui confère un rôle stratégique, notamment auprès des partenaires européens. Mais ces dernières années, les autorités algériennes cherchent à élargir leur horizon commercial, en tissant de nouveaux liens avec des pays africains, dans une logique de rééquilibrage régional.
Elon Musk : cet exploit qui renverse les standards de la médecine
À l’origine de Neuralink, il y avait un rêve à la croisée des chemins entre la science-fiction et l’ingénierie de pointe : fusionner l’intelligence humaine avec la machine. Elon Musk, déjà à la tête de projets ambitieux comme Tesla et SpaceX, annonçait en 2016 la création de cette société discrète, dont l’objectif dépassait largement les prouesses technologiques. Neuralink naît avec une ambition simple à formuler, mais vertigineuse à accomplir : connecter le cerveau humain à un ordinateur pour soigner les troubles neurologiques, restaurer certaines fonctions motrices et, à terme, repousser les limites de l’esprit humain. Pendant des années, cette entreprise a travaillé dans l’ombre, assemblant équipes de neuroscientifiques, ingénieurs en robotique et experts en intelligence artificielle pour concevoir une interface cerveau-ordinateur aussi discrète qu’efficace. Après de nombreuses phases d’essais sur des animaux, Neuralink a franchi une étape historique : l’implantation réussie d’un dispositif dans le cerveau d’un patient humain.
Elon Musk : une grande annonce qui a un effet inattendu
Depuis plusieurs mois, Elon Musk s’était éloigné de Tesla pour se consacrer à son rôle de conseiller au sein du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) de l’administration Trump. Cette implication politique, marquée par des prises de position controversées, a suscité des inquiétudes parmi les investisseurs quant à son impact sur l’image de Tesla. Face à des résultats financiers décevants au premier trimestre 2025, Musk a annoncé son intention de réduire ses engagements politiques pour se recentrer pleinement sur Tesla. Cette décision, bien que saluée par certains, intervient dans un contexte où la confiance des investisseurs et du public envers la marque semble ébranlée.
OTAN : ce pays européen est désormais méfiant
La relation entre les États-Unis et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord n’a cessé d’être mise à l’épreuve depuis l’arrivée sur la scène politique américaine de Donald Trump. Dès son premier mandat, l’ex-président a vivement critiqué les alliés européens, reprochant à plusieurs d’entre eux de ne pas consacrer suffisamment de leur budget à la défense. Il a brandi à plusieurs reprises la menace de ne pas défendre les membres « mauvais payeurs » en cas d’agression. Une posture jugée provocante, voire dangereuse, qui a ébranlé le socle de confiance au cœur même de l’Alliance. Bien que les États-Unis restent le pilier militaire de l’OTAN, ces propos ont semé le doute quant à la fiabilité de la solidarité atlantique, et ce scepticisme trouve aujourd’hui un écho croissant, notamment en Finlande.
Rivalités au Maghreb : le Sahel épicentre des enjeux
Depuis plusieurs mois, les relations entre l’Algérie et les trois États sahéliens regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) — le Mali, le Burkina Faso et le Niger — se sont nettement détériorées. Le point de bascule a été atteint en avril 2025, lorsqu’un drone malien a été abattu par l’armée algérienne près de Tin Zaouatine, à la frontière. L’Algérie a aussitôt dénoncé une intrusion dans son espace aérien, tandis que Bamako, soutenu par ses alliés burkinabè et nigérien, a qualifié l’acte d’agression injustifiée. Ce clash frontal a débouché sur un rappel mutuel d’ambassadeurs et gelé de fait toute tentative de réchauffement diplomatique. Pour Alger, cette crise s’ajoute à un climat régional marqué par l’effritement des liens traditionnels avec ses voisins sahéliens. Pour l’AES, elle incarne un moment de rupture décisif, où l’indépendance stratégique devient un objectif prioritaire.
Gazoduc du Maghreb : les USA auraient fait leur choix entre les deux rivaux
Deux grands projets de gazoducs ambitionnent de relier l’Afrique à l’Europe en passant par le Maghreb, chacun porté par un acteur différent : le Maroc et l’Algérie. Le premier, soutenu par Rabat, est le gazoduc Nigeria-Maroc, qui prévoit de longer la côte ouest-africaine pour atteindre l’Europe via le territoire marocain. Le second, défendu par Alger, est une relance du projet transsaharien, reliant le Nigeria à l’Algérie à travers le Niger, avant d’acheminer le gaz vers le réseau européen via la Méditerranée. Alors que ces deux initiatives visent à diversifier les sources d’approvisionnement énergétique de l’Europe, les États-Unis semblent afficher une préférence qui pourrait influencer les dynamiques autour de ces projets.
Elon Musk perd face à un rival sur un marché arabe
Il y a quelques années, le nom d’Elon Musk devenait presque synonyme de révolution automobile. Avec Tesla, il parvenait à propulser les voitures électriques au centre des débats, là où auparavant les scepticismes dominaient. Ses modèles, aussi audacieux que performants, ont redessiné les attentes mondiales en matière de mobilité durable. Tesla s’imposait alors comme l’icône de la transition énergétique, poussant même des géants historiques à revoir précipitamment leurs plans. Mais dans ce paysage mouvant, la dynamique semble changer. L’ascension fulgurante d’autres acteurs, notamment chinois, remet aujourd’hui en cause ce leadership acquis de haute lutte, et l’épicentre de cette rivalité se déplace vers des marchés stratégiques inattendus, comme celui du Golfe.
Investissements au Maghreb : après les Saoudiens, un autre pays arabe intéressé ?
Depuis des siècles, les relations entre le Maghreb et le monde arabe reposent sur un socle d’histoire commune, de culture partagée et de liens économiques stratégiques. Ces connexions, tissées à travers les flux commerciaux, les alliances politiques et la coopération religieuse, ont façonné un espace d’échanges intensifiés, surtout depuis la seconde moitié du XXe siècle. L’appartenance commune à la Ligue arabe et le partage d’intérêts géopolitiques ont favorisé l’émergence de partenariats économiques renforcés, avec en toile de fond des enjeux d’énergie, d’agriculture et d’infrastructures. Aujourd’hui, cet héritage se traduit par une volonté renouvelée de renforcer les investissements croisés, en particulier face aux mutations économiques mondiales.
USA : Xi Jinping contredit Donald Trump
Depuis le début de l’année 2025, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a franchi un nouveau seuil d’intensité. Le président Donald Trump a imposé des droits de douane de 145 % sur les importations chinoises, évoquant la nécessité de lutter contre le trafic de fentanyl. En réponse, la Chine a réagi en augmentant ses propres tarifs à 125 % sur les produits américains. Parallèlement, Pékin a restreint l’exportation de sept minéraux rares, essentiels à des secteurs stratégiques comme la technologie et la défense, menaçant ainsi les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Armement : la France a une nouvelle grosse commande
L’industrie de l’armement en France a récemment connu un tournant significatif avec une nouvelle commande d’envergure pour les avions de combat Rafale, confirmée par un accord entre la France et l’Inde signé le 28 avril 2025. Cette décision marque une étape importante dans l’histoire de l’armement aérien, mais elle ne vient pas sans ses propres défis, en particulier face à la concurrence féroce des États-Unis et de leur modèle de chasseurs F-35. La France, productrice du Rafale, a eu du mal à écouler ses appareils à l’échelle mondiale, particulièrement face à la domination des F-35 américains sur les marchés étrangers.
Donald Trump : aucune pitié pour 3 enfants pourtant américains, on vous explique
Bien avant son arrivée au pouvoir pour un second mandat, Donald Trump avait bâti sa popularité sur une rhétorique dure, parfois brutale, envers les immigrants. Dès sa campagne initiale, il qualifiait les migrants venus du Mexique de criminels, promettant d’ériger un mur à la frontière sud et de restaurer « l’ordre » face à ce qu’il décrivait comme une « invasion ». Sa politique migratoire s’est donc inscrite sous le signe de la rigueur extrême, multipliant les restrictions d’asile, séparant des familles à la frontière, et intensifiant les expulsions même dans les cas jugés sensibles. La logique était simple : peu importe les circonstances humaines, l’illégalité devait être combattue coûte que coûte. C’est dans cette vision froide que s’inscrit l’expulsion récente de trois enfants pourtant américains.
Elon Musk veut mobiliser un montant astronomique pour financer ce projet
Bien avant de défier les géants de la tech avec ses ambitions spatiales et automobiles, Elon Musk a aussi marqué un tournant décisif dans l’univers de l’intelligence artificielle. Cofondateur d’OpenAI en 2015, il avait pour objectif de rendre l’IA bénéfique à l’humanité tout entière, loin des logiques purement commerciales. À l’époque, il avait investi massivement dans cette organisation à but non lucratif, attirant ainsi des chercheurs de renom et contribuant à hisser OpenAI parmi les acteurs incontournables du secteur. Musk a porté une vision audacieuse : celle d’une IA qui ne soit pas monopolisée par quelques puissants acteurs, mais développée dans une approche plus ouverte et éthique. Cette initiative a non seulement influencé la dynamique de la recherche en intelligence artificielle, mais elle a aussi posé les bases d’un nouveau débat mondial sur la responsabilité et la transparence dans ce domaine sensible.